Le constructeur allemand Hanse Yachts se retire de la bourse de Francfort

Le groupe Hanse Yachts, leader allemand de la construction de bateaux de plaisance, a annoncé mettre fin à sa cotation sur le marché de Francfort. Une opération destinée à améliorer la rentabilité du chantier, selon son directeur général Hanjo Runde.

Fin de la cotation de Hanse Yachts à Francfort

Le groupe Hanse Yachts a officialisé vendredi 1er mars 2024 sa volonté de sortir de la bourse de Francfort. Le spécialiste allemand de la plaisance, à la tête des marques de voiliers Hanse, Dehler et Moody, et de bateaux à moteur Fjord, Sealine et Ryck, met fin à sa cotation selon les procédures en vigueur. Le groupe Aurelius, principal actionnaire avec 79,4 % du capital, se porte ainsi acquéreur des actions restantes au prix moyen des actions sur les 6 derniers mois.

Gagner en profitabilité

Pour Hanjo Runde, directeur général de Hanse Yachts, la décision du groupe Aurelius est une marque de confiance dans le constructeur allemand de bateaux : "Nous sommes très heureux de cette marque de confiance de notre actionnaire majoritaire Aurelius et du fait que ce partenariat fort avec HanseYachts doit être encore élargi avec le rachat des parts flottantes. Dans le même temps, nous espérons économiser plus d'un demi-million d'euros par an en supprimant la cotation en bourse et soulager de manière significative notre administration des obligations de reporting qui ne contribuent pas à la profitabilité de HanseYachts. Nous pouvons maintenant investir les ressources libérées par cette étape dans le développement de nouveaux modèles de bateaux et ainsi dans le renforcement et l'expansion de notre position sur le marché."

HanseYachts s'est vu obligé par son statut de société cotée ces dernières années à quelques communications délicates lors des difficultés liées au Covid et aux livraisons. L'allègement des audits et obligations de communication sont probablement également recherchés dans un contexte difficile à venir pour le secteur de la plaisance, où les chantiers préféreront être moins soumis aux réactions des marchés.

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