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2025, l'année où le secteur a dû s'adapter
L'année 2025 n'aura pas été celle de l'euphorie. Après les fortes croissances observées dans les années postérieures à la crise sanitaire, le marché a confirmé son retour à des niveaux plus normés. Pour beaucoup d'acteurs, il a fallu apprendre à composer avec une visibilité réduite et des carnets de commandes plus tendus.
Cette phase de normalisation a obligé chantiers, équipementiers et prestataires à revoir leurs cadences, à ajuster leurs organisations et à arbitrer entre court terme et préparation de l'avenir.
Des décisions industrielles prises sans attendre la reprise
Si l'activité a ralenti, 2025 n'a pas été une année d'immobilisme. Bien au contraire. Plusieurs industriels ont poursuivi, voire accéléré, leurs investissements. Modernisation d'usines, montée en compétence des équipes, diversification des gammes, implantation de nouveaux outils industriels, autant de choix faits dans une logique de temps long.
Dans un secteur où la capacité à répondre rapidement à une reprise est déterminante, beaucoup ont préféré préserver leurs moyens plutôt que de les réduire excessivement.
Une filière nautique toujours en mouvement
Au fil des mois, l'actualité a aussi été marquée par des évolutions de gouvernance, des réorganisations internes, des projets industriels à l'étranger, et des ajustements stratégiques sur les segments voile et moteur. Avec parfois des fermetures, comme dans beaucoup d'autres secteurs liés au marché du loisir.
Les ports de plaisance, les services et les fournisseurs ont continué à faire évoluer leurs modèles, entre transition énergétique, contraintes réglementaires et attentes nouvelles des clients professionnels et particuliers.
Une pause avant de repartir
Avant d'ouvrir un nouveau chapitre en 2026, BoatIndustry marque donc une pause éditoriale jusqu'au 5 janvier. La rédaction remercie ses lecteurs pour leur fidélité, leurs retours et leur confiance tout au long de l'année 2025.
Toute l'équipe de BoatIndustry vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année. On se retrouve début janvier pour continuer à analyser, décrypter et suivre l'actualité de l'industrie nautique.
