FinX le propulseur disruptif inspiré de la nature

Issu de la technologie Wavera inventée par Jean-Baptiste Drevet (ingénieur des Arts et Métiers), FinX exploite ce procédé des pompes à membrane ondulante comme moyen de propulsion. Faisons un point sur l'évolution du projet

Lors du dernier salon nautique de Paris (décembre 2020), nous avons rencontré Harold Guillemin, CEO et fondateur de la start-up FinX, promoteur d'un propulseur inspiré du mouvement des nageoires de poissons et appliqué sur les pompes cardiaques CorWave.

Avec une puissance maximale de 2 kW (moins de 3CV), le propulseur électrique D200 de FinX offre une poussée équivalente à un moteur thermique de 5CV. Performante, économe, silencieuse, sûre et brevetée, FinX revendique une technologie de rupture bio-inspirée. FinX détient une licence exclusive sur un portefeuille de 14 brevets internationaux.

Début de l'aventure et levée de fonds bienvenue

Avant de créer FinX, Harold Guillemin, ingénieur ESME Sudria, diplômé également de CentraleSupélec, a travaillé dans l'entreprise familiale avec son père, Erik Guillemin, lui-même fondateur de AMS R&D société en charge du développement et exploitation des potentialités de la technologie de propulsion de fluides à membrane ondulante Wavera et dont AMS R&D détient l'ensemble du portefeuille de brevets et du savoir-faire technologique.

En mai 2019, la société FinX est créée. Dès juin, un premier démonstrateur est fabriqué pour être présenté lors du salon nautique de Paris. Pour une première participation à cette grand-messe nationale du nautisme, la déception est de mise en raison de la faible affluence en décembre dernier (grève des transports), mais l'optimisme de la startup n'en démord pas.

Depuis, grâce une levée de fonds de 450 k€, FinX a pu financer la réalisation d'un propulseur industriel robuste haute performance en cours de test et d'optimisation dans leur laboratoire parisien avec le support de CentraleSupélec et de l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), écoles renommées basées sur le plateau de Saclay, cluster dédié au renouveau de l'industrie française et européenne.

Une dynamique jeune et soutenue par de grands noms

FinX
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FinX est avant tout une jeune équipe de six personnes à la tête bien faite et bien pleine. Cette « Dream Team » issue d'écoles renommées est activement soutenue par un advisory board (Conseil consultatif en bon français) de 6 personnes dont le fameux navigateur Loïck Peyron, Hervé Gastinel ancien directeur général du groupe Bénéteau et Jérémie Lagarrigue, directeur général d'Energy Observer.

« Conscients de la charge de travail, le propulseur n'est pas un produit que l'on prend sur étagère, il a fallu concevoir un ensemble spécifique », insiste Harold Guillemin. « Il y a énormément de choses à découvrir dans le biomimétisme et nous ne sommes qu'au début de notre innovation, nous découvrons en permanence de nouvelles choses. Nous écoutons des experts pour renforcer notre savoir-faire technique, stratégique et en matière de business développement. Nous ne sommes pas au bout de nos peines, mais c'est ce qui est passionnant ! ».

La réflexion pour choisir le bon business modèle

FinX se positionne plus comme un bureau d'étude capable d'étudier, concevoir et développer un propulseur avec une électronique de puissance pour des fabricants qui l'intègre dans leur chaine cinématique pour toutes sortes d'embarcations.

Comme toute jeune entreprise, l'objectif est de trouver le bon business modèle le plus efficace pour dans un premier temps, commercialiser en priorité le D200.

FinX
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L'avenir

Intégrée à un système de puissance électrique basse tension, puisqu'alimenté en 24 ou 48 volts, cette technologie biomimétique pourrait devenir une l'alternative sérieuse à l'hélice.

La prochaine étape est maintenant de produire une petite série de propulseurs pour un test grandeur réelle et valider les performances et être en mesure de proposer à des partenaires ces échantillons.

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