Un salon dense mais avec peu d'offre
Le Nautic 2021 a fermé ses portes le 12 décembre au soir. Après l'annulation de l'édition 2020 et un contexte de déclin régulier du salon nautique parisien, cette dernière édition était observée de tous les professionnels de la plaisance. La nouvelle disposition, plus concentrée, sur 2 halls uniquement et regroupant tous les bateaux, à voile et à moteur au même endroit, était le principal changement.
Si cette densification a permis aux allées de garder des allées relativement fréquentées, on a pu noter une fonte importante du nombre d'exposants. Dans la zone des voiliers, les bateaux étaient peu nombreux, avec un unique catamaran et des groupes majeurs ne présentant pas la totalité de leurs marques. Du côté du motonautisme également, les chantiers de taille moyenne étaient rares.
Les équipementiers, regroupés dans le hall 2.2, plus accueillant que leur sous-sol habituel, ont probablement été les mieux lotis, malgré ici aussi un nombre d'exposants en recul. Les visiteurs en mal de bateaux à visiter ont pu déambuler en quête d'accastillage ou de nouvelles voiles, sans pour autant y retrouver toute l'offre du marché.
Comment rester à flot ?
Les organisateurs annoncent une fréquentation de 171 000 visiteurs contre 147 500 en 2019, continuant la décrue entamée depuis plusieurs années. Sans s'attarder sur les surfaces utilisées annoncées de 100 000 m² qui semblent très optimistes par rapport aux chiffres officiels de VIP Paris qui ne comptent que 54 940 m² pour les halls utilisés, la question n'est plus comptable, comme le montrent les témoignages que nous avons recueillis. Comment donner envie à tous de venir voir des bateaux à Paris ? S'agit-il d'une réponse adaptée, notamment dans la période actuelle où le plein air est privilégié ? Avec les facilités de transport, les salons régionaux à flot ne seront-ils pas la réponse en 2022 ?
