Une fréquentation élevée et de tous horizons
L'édition des Louis Vuitton America's Cup World Series (LVACWS) de Toulon, qui s'est déroulée du 9 au 11 septembre 2016, a attiré 190 000 visiteurs dont plus de 100 000 visiteurs uniques. La fréquentation dépasse celle enregistrée lors des régates de Portsmouth, autre étape européenne, au cœur d'une Mecque de la voile.
Parmi les spectateurs, 50 % étaient extérieurs à la région. Les auditeurs ont noté une hausse de fréquentation de 30 % par rapport à un mois de septembre habituel.
Retombées économiques multipliées par 2
Le territoire de Toulon et sa région a bénéficié de 9,1 M€ de retombées économiques. Cela représente en 3 jours l'équivalent de la valeur ajoutée mensuelle de la filière touristique de la ville. Pour 1 € investi par les organisateurs, 2,2 € de retombées ont été générés, alors que le rapport n'était que de 1 pour 1,5 lors de l'étape britannique.
Echo médiatique important
L'étape de la coupe de l'America à Toulon a attiré plus de 180 millions de vues dans les médias nationaux et internationaux. 42 millions de personnes ont suivi l'événement via Twitter. Les retombées médiatiques sont estimées à l'équivalent de 3,8 M€ d'achats d'espace par le cabinet EY. Le succès auprès d'un public, pas nécessairement amateur de voile, trouve ici son explication.
Une étude en vue de poursuivre l'expérience LVACWS
Le cabinet EY a été mandaté pour cette étude par la société ACT Organisation, l'entreprise, proche de Groupama Team France, mandatée par l'ACEA pour l'organisation de l'événement toulonnais. Réalisé auprès de plus de 400 visiteurs, avec 30 entretiens qualitatifs, et un travail de modélisation économique, l'audit a permis de mesurer l'audience de la coupe de l'America en France. Le large panel de visiteur touché et le succès rencontré, malgré un contexte météo et sécuritaire défavorable, au lendemain des attentats de Nice, devrait permettre à Groupama Team France et ACT Organisation d'inscrire le passage en France de la Coupe de l'America dans la durée. Comme nous l'explique Marc Lhermitte, en charge de l'étude chez EY, " il reste pour Groupama Team France de contineur à convaincre les partenaires économiques. "