Gouvernement Philippe, le nautisme entre inquiétude et attentes

Edouard Philippe, le nouveau premier ministre

Le monde du nautisme est partagé entre inquiétude, soulagement et fortes attentes, après la nomination du nouveau gouvernement dirigé par Edouard Philippe. Voici quelques réactions.

La mer, absente des intitulés ministériels

Les noms des membres du premier gouvernement de la présidence Macron ont été annoncé le 17 mai 2017. Nicolas Hulot, ministre d'Etat chargé de la transition écologique et Elisabeth Borne, ministre chargée des transports devraient être en première ligne sur les sujets maritimes. Alors que l'arrivée d'Edouard Philippe, député-maire de la ville portuaire du Havre, avait séduit le milieu maritime, l'absence de la mer de l'intitulé des ministères a provoqué des réactions variées dans le monde du nautisme.

Inquiétude des élus et des ports de plaisance

Après la nomination du gouvernement d'Edouard Philippe, Jean-François Rapin, président de l'Association Nationale des Elus du Littoral, a résumé en une phrase la position de son équipe. "Une inquiétude unanime : la mer serait-elle, une fois de plus, la grande oubliée du gouvernement ?"

De son côté, Serge Pallarès, président de la Fédération des Ports de Plaisance, titre son communiqué "La Mer Abandonnée". Après avoir regretté l'absence de la mer des attributions; il alerte sur la nécessaire prise en compte de l'intérêt économique et social de la mer pour la France.

La FIN veut voir le positif

Fabien Métayer, délégué général de la Fédération des Industries Nautiques, veut quant à lui se projeter sur le travail futur. "Le propos qui consiste à dire qu'on ne voit pas le maritime dans le gouvernement n'est pas le débat du jour. Le premier ministre a appelé à la maritimisation des esprits dans plusieurs tribunes par le passé. M. Le Maire, le ministre de l'économie, est proche de la mer. Nous connaissons bien Nicolas Hulot, qui est déjà venu au Nautic à plusieurs reprises. Il faut donc laisser le temps. On clôt une période, sous le ministère de madame Royal, avec un bilan catastrophique, comme la taxe mouillage ou un Conseil Supérieur de la Navigation au point mort. Nous souhaitons désormais profiter de la volonté de Matignon pour ouvrir tous les dossiers avec le gouvernement et les administrations et créer le cadre interministériel nécessaire."

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