De nombreuses marques cohabitent au sein d'Alliance Marine. Des bruits ont évoqué la disparition de certaines d'entre elles, comme Reya ou Topoplastic. Qu'en est-il ?
Il n'en est rien. Nous gardons les marques commerciales, avec des équipes dédiées et des actions commerciales spécifiques pour chacune. En revanche, certaines entités juridiques disparaissent.
La première fusion juridique qui sera finalisée au 1er janvier 2018 est celle entre Vidal Diffusion Marine et Reya, qui devient VDM-Reya. Il s'agit avant tout de gagner en efficacité, avec des services administratifs et juridiques communs. Nos clients ont désormais une offre logistique standardisée et une seule facture. Le processus a déjà été entamé depuis 3 ans et le regroupement des équipes de VDM et Reya dans le même bâtiment.
De son côté, Topoplastic va devenir une marque de Plastimo. De même, nous venons de racheter Midinox, qui va être intégré à l'entité VDM-Reya.
Quel est donc le rôle d'Alliance Marine dans la gestion de ces nombreuses marques ? N'y-a-t-il pas d'intérêt à en limiter le nombre ?
Notre métier depuis la création d'Alliance Marine il y a 17 ans est de stimuler le développement de nos entreprises. Comme actionnaire, nous n'intervenons pas directement dans la gestion des sociétés qui restent indépendantes et maîtrisent leur marketing et leur stratégie. Si l'on prend l'exemple de PSA, il est intéressant d'avoir plusieurs marques, car un client qui achète une Peugeot un jour, peut acheter une Citroën quelques années plus tard. Il en va de même pour nous. Comme distributeur, nous pouvons également représenter plusieurs marques à travers nos différentes entités. Des sociétés comme Kent Marine et Seimi, qui étaient plus dans la marine professionnelle, se développent dans le grand yachting, avec un nouveau mix d'activité et une saine concurrence.
Vous avez évoqué le rachat de Midinox, y-a-t-il d'autres opérations prévues en France et à l'étranger ?
En plus de Midinox en France, nous venons de racheter Bukh Bremen, le leader allemand de la distribution et de l'importation d'équipement nautique. Je ne peux pas vous parler aujourd'hui de projets qui ne sont pas finalisés. En revanche, il y a aujourd'hui une logique de développement d'Alliance Marine à l'international
