Chantier du Redo: "Pour organiser notre chantier naval, on s'est inspiré de l'automobile."

Chantier du Redo, entretien de bateaux au Crouesty

Le chantier du Redo, concessionnaire et spécialiste de la réparation de bateaux de plaisance, a déménagé à l'automne 2017. Eric Martin, son dirigeant, nous explique les choix techniques du nouvel atelier et la stratégie commerciale qui l'accompagne.

Besoin de nouveaux locaux

Fondé en 1981 par Ben Le Saout, ancien équipier du baron Bic et d'Eric Tabarly, le chantier du Redo était installé en location dans un bâtiment sur le port du Crouesty. "Le bâtiment était très vieillissant. Il ne convenait plus à la demande et aux bateaux actuels." explique Eric Martin qui a repris le chantier en 1991. Il a donc décidé d'acheter de nouveaux locaux de 600 m², sur un terrain de 3500 m², dans lesquels l'entreprise a emménagé à l'automne 2017.

L'ergonomie d'un chantier de construction navale

Finis les chantiers navals en désordre, Eric Martin a puisé son inspiration dans l'automobile pour penser son nouvel atelier. "Il y a 20 ans, on rentrait dans des garages crasseux. Maintenant, c'est limite chirurgical!" s'exclame-t-il. Il a aussi regardé du côté des constructeurs de bateaux neufs. Grâce à un atelier en mezzanine, les opérateurs n'ont plus besoin d'échelle ou d'escabeau pour monter à bord. L'efficacité de l'entreprise s'en trouve améliorée, tout en préservant la santé et la sécurité des employés.

Une cabine de peinture moderne

Dans son nouveau bâtiment, le chantier du Redo a installé une cabine de peinture de 25 m de long, avec une hauteur utile sous portail de 6 m. La grande alvéole et son aspirateur de 18 000 m3/heure peut accueillir deux bateaux bout à bout. "On a voulu imaginer un outil pour les bateaux actuels. Il y a peu de bonnes cabines de peinture sur la côte Atlantique. La peinture est donc un axe de développement pour nous." indique Eric Martin.

Un argument commercial efficace

Depuis l'inauguration lors du salon nautique du Mille Sabords, les premiers retours sur investissement se font sentir. "Il y a de nouveaux clients qui ont poussé la porte. On a eu une hausse de clientèle de 30%." se réjouit Eric Martin. Alors que les activités de mécanique marine et de préparation des bateaux de grande croisière se développent et que la vente des vedettes Sargo s'installe dans le paysage hexagonale, l'effectif de l'entreprise devrait croître dans les prochaines années. "Il y a aujourd'hui 5 salariés au chantier du Redo. Je prévois d'embaucher en 2019."

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