Flexiteek prend le contrôle de Dek-King
La société suédoise Flexiteek, spécialiste de la fabrication de revêtements de pont synthétiques, a annoncé le rachat en janvier 2019 de son concurrent britannique Wilks pour un montant non communiqué. Ce dernier commercialise et fabrique depuis de nombreuses années le produit alternatif au bois de teck Dek-King, ainsi que des défenses de bateau.
Renforcer les capacités de production de Flexiteek
Le rapprochement entre Flexiteek et Dek-King est la suite d'un partenariat entamé en 2016. Face à la demande croissante de pont synthétique, Wilks produisait depuis 3 ans des revêtements Flexiteek en plus de sa gamme propre Dek-King. La transaction permet à l'entreprise suédoise de sécuriser sa capacité de production. "L'acquisition de Wilks va nous donner une base de fabrication de grande qualité avec des capacités de recherche et développement. Cela va permettre à Flexiteek de continuer à développer des systèmes synthétiques pour le pont innovants et de première classe dans les années à venir." se félicite Tomas Gustafsson, PDG de Flexiteek.

Maintien des emplois et du réseau Dek-King
L'acheteur s'engage à conserver tous les emplois dans l'usine Wilks de Tollesbury au Royaume-Uni. Le réseau de poseurs et vendeurs du teck synthétique Dek-King sera intégré à celui de Flexiteek, qui compte déjà une centaine de distributeurs dans 40 pays. "Notre but est d'incorporer le réseau Dek-King existant au sein du nôtre ; la gamme de défenses marines de Wilks peut désormais aussi être vendue à travers nos distributeurs existants dans le monde entier." complète Tomas Gustafsson.
Une organisation française encore à préciser
Flexiteek était jusqu'à présent distribué en France par la société Bonaventura Yachting, tandis que le Chantier Naval des Vénètes représentait la marque Dek-King dans l'hexagone. Contactés par BoatIndustry, les responsables attendaient plus de précisions de leurs partenaires. "La transaction a été rapide et nous ne savons pas encore ce que Wilks va nous proposer lors de notre prochaine réunion." indique Pierre Masson du Chantier Naval des Vénètes.