"Je me suis lancé quand j'ai vu qu' une grand-voile coûtait le prix d'une voiture."

Franck Perrier (à droite) a relancé la voilerie Rolly Tasker en France

Franck Perrier a relancé la voilerie Rolly Tasker en France. Il nous explique les objectifs et les motivations du retour de cette marque historique de voiles sur les plans d'eau français.

Une voilerie historique

Fondée en 1949 par Rolly Tasker, la voilerie éponyme s'est forgée un nom. Navigateur australien né en 1926, Rolly Tasker dispose d'un beau palmarès, en voile légère comme médaillé d'or aux Jeux olympiques de Melbourne en 1956 ou champion du monde en Flying Dutchman mais aussi en course au large dans la Sydney Hobart ou le Fastnet. Un 1er plancher français fut créé en 1965 par Bertrand Chéret et Michel Briand. Elle fût à l'époque l'une des premières voileries françaises et européennes. La marque avait finalement presque disparu en France. "C'est une marque qui reste connue et très active en dehors de l'Europe" rappelle Franck Perrier, nouveau distributeur de la marque en France et en Europe du Sud, depuis 2018.

Proposer des voiles abordables et durables

Le nouveau représentant de Rolly Tasker a été séduit par le positionnement économique de la voilerie. "Je suis client des voileries comme pratiquant depuis 30/40 ans. J'ai décidé de me lancer quand je me suis rendu compte qu'acheter une grand-voile neuve coûtait parfois le prix d'une petite voiture" explique Franck Perrier. Les voiles Rolly Tasker sont produites à Phuket en Thaïlande, limitant le coût de main d'œuvre, tandis que le dessin et la conception sont réalisées en France pour les voiliers de régate. "L'entreprise rachète le bilan carbone pour l'importation des voiles" précise son fondateur.

Un marché en France pour Rolly Tasker

Depuis son retour en France en août 2018, la voilerie Rolly Tasker a séduit de nombreux plaisanciers. "On a vendu 350 grosses voiles sur les 12 premiers mois d'activité et les clients commencent à revenir pour acheter une 2ème voile, ce qui est très satisfaisant" se réjouit Franck Perrier. "Pour la seconde monte, on est sur un modèle internet, avec un réseau d'ambassadeurs qui viennent à bord prendre les cotes de la voile à faire. Pour la maintenance, nous avons des accords avec des planchers en France pour la réactivité. En 1ère monte, on se positionne pour proposer une alternative durable dans le temps pour les voiles de croisière des gens qui naviguent beaucoup. On propose aussi des laminés attractifs pour des chantiers spécialisés dans la croisière rapide." conclut le dirigeant.

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