Le chantier des voiliers Be Boat cherche un repreneur

Voilier BE 6.4 de Be Boat en navigation

La société Be Boat, constructeur des voiliers éponymes, est mise en vente. Audrey Boisecq, veuve du fondateur, nous précise le cadre de la cession d'un chantier qui a marqué les esprits avec des bateaux élégants depuis sa création en 2014.

Recherche d'un repreneur pour les voiliers Be Boat

Le chantier naval Be Boat cherche un repreneur. Un an après le décès subit de son fondateur Erwan Boisecq le 8 juin 2019, sa veuve, Audrey Boisecq a officiellement mis en vente le constructeur de voiliers néo-classiques, basé à Arradon, au bord du golfe du Morbihan. La transaction, bloquée par la succession dans un premier temps est désormais possible. Les actifs mis à la vente sont les suivants :

  • le bateau complet BE 6.4 prêt à naviguer, s'il n'est pas vendu séparément avant la cession de la société
  • les composantes déjà construites du BE 6.0 numéro 2
  • les moules du BE 6.4 et du BE 6.0
  • toutes les machines et outils
  • les consommables
  • les plans et documents nécessaires à la réalisation des unités déjà construites (hors propriétés intellectuelles architecturales)
  • le nom "BE BOAT", son site internet et l'accès aux réseaux sociaux associés

"Les murs du chantier à Arradon (NDLR : 350 m² de surface) ne sont pas à vendre. En revanche, ils peuvent être loués au repreneur. L'objectif est de faire perdurer le chantier", précise Audrey Boisecq.

Intérieur du chantier naval Be Boat
Intérieur du chantier naval Be Boat

Des bateaux dotés d'une forte image

Les conditions pour poursuivre l'histoire des Beboat semblent réunies. Si le salarié travaillant avec Erwan Boisecq est actuellement sur d'autres projets, les contacts se poursuivent avec lui, ainsi qu'avec l'architecte du BE 6.4, Thomas Jullien. Depuis la création de Be Boat en 2014, les voiliers du chantier ont connu un réel succès d'estime. Après le premier cat-boat, le BE 6.4 connaît une version 2 en sloop avec bout-dehors dont la première unité appartenant au chantier fait partie de la vente. La réputation faisant son travail, Be Boat construit ensuite un voilier néo-classique de 10 mètres en one-off sur plan de l'architecte naval Juan Kouyoumdjian, puis lance le BE 6.0. "Depuis juin 2019, j'ai déjà reçu un certain nombre de demandes que j'ai transmises à l'architecte Thomas Jullien", indique Audrey Boisecq, confirmant l'intérêt rencontré auprès des plaisanciers.

Espérons que malgré le contexte difficile que va affronter le marché de la plaisance, Be Boat trouve un repreneur pour poursuivre l'histoire prometteuse commencée en 2014.

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