Orphie Boats, une solution d'exploitation clé en main de day charter

Orphie Boats a vu le jour en 2019 pour proposer aux professionnels des loisirs nautiques un package clé en main : un trimaran électrique associé à un panel de services pour offrir des croisières à la journée aux particuliers.

Une offre de day charter avec services associés

Yann Herriot, s'est associé avec Cyril Ambrosi, directeur du chantier naval qui construit l'Orphie 29, qui appartenait d'ailleurs pour l'histoire au père de Yann. Lauréats du réseau Entreprendre depuis septembre 2020, les deux associés ont réussi une levée de fonds de 193 000 € auprès de particuliers pour lancer leur société. Ils ont ensuite missionné le cabinet d'architecture Piaton Bercault & Co pour dessiner les plans de l'Orphie 29, un trimaran électrique dédié au day charter.

L'objectif d'Orphie Boats est de proposer aux professionnels des loisirs nautiques une solution d'exploitation clé en main de day charter avec une offre de service associée pour offrir une expérience de navigation aux particuliers :

  • Plateforme digitale de commercialisation, gestion et promotion
  • Maintenance continue, assistance technique et formation
  • Solutions de partenariats privilégiés pour le financement.

"Notre modèle économique est du B to B to C. Nos clients sont des gens qui pratiquent la gestion location, les boatclubs ou encore les chaines d'hôtels. On leur propose une solution clé en main avec un bateau, une plateforme digitale, un service de maintenance et des solutions de financement. L'Orphie 29 est aussi un bateau qui pourrait plaire à des particuliers, mais qui nécessiterait des ajustements au nouveau de l'aménagement et un budget assez important d'environ 200 000 € HT. Mais notre cœur de cible est l'exploitation en saison par des professionnels" explique Yann Herriot, fondateur d'Orphie.

Chaque bateau est commercialisé au tarif de 165 000 € HT avec moteur, avec une formation du skipper. Chaque sortie est au tarif de 1 300 € pour un groupe de 10 personnes qui privatise le bateau pour une journée en mer, à la découverte de l'environnement local. La réservation s'effectue directement en ligne sur le site de la marque. De nombreuses prestations y sont associées, comme l'offre de repas à bord.

La première unité est déjà en location à Hyères chez Riding Watt, et l'entreprise est actuellement en pourparlers pour une saison d'hiver aux Antilles. L'objectif est de pouvoir décliner cette solution à travers le monde.

Orphie 29
Orphie 29

Pay as you go

Actuellement, la société teste une option de paiement "Pay as you go". Cela veut dire que le client paye au fur et à mesure des sorties qu'il effectue.

"Il signe un contrat de licence et rétribue une partie des sorties en mer qu'il a effectuée, ce qui lui permet de financer le bateau. À terme, il peut acheter le bateau en parallèle de la licence d'exploitation de la marque, par le biais du leasing. On va également développer cette offre auprès de particuliers par le biais de la gestion/location et des BoatClubs. C'est d'ailleurs ma vision à terme. Accompagner les clients lors de plusieurs sorties accompagnées afin qu'ils acquièrent l'autonomie nécessaire à la prise en main du bateau en solo via les BoatClub" détaille Yann Herriot.

Orphie 29
Orphie 29

Une construction en bois composite

L'Orphie 29 est construit en contreplaqué, une méthode de construction qui présente 3 avantages, selon Yann Herriot. D'abord, une construction plus durable, avec d'une part l'utilisation de bois, et d'autre part, l'utilisation de résine biosourcée.

D'autre part, la rapidité de mise en œuvre. Ici, pas de moules, mais une découpe numérique selon les plans du bateau et un assemblage.

"Ça nous permet d'injecter de l'innovation très facilement. On peut reprendre les plans existants, et les modifier : changer la longueur, créer des bateaux techniques pour des parcs nationaux, ajouter des foils pour les zones où il y a de grandes distances à parcourir… On travaille également sur la propulsion à hydrogène" explique Yann Herriot.

Enfin, ce type de construction permet de travailler avec des chantiers partout dans le monde, que ce soit pour la construction ou la maintenance.

"La scalabilité ne passe pas par une grosse usine qui fabrique des bateaux, mais plutôt par le fait de pouvoir fournir des plans à des petites entités locales. L'idée est d'avoir une maison-mère dont l'atelier met au point, développe et teste les unités tout étant capable de localiser la production en développant des partenariats locaux pour construire les bateaux", conclut Yann Herriot.

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