Une dynamique d'extension dans les territoires ultramarins
L'ouverture de ce centre à Saint-Martin s'inscrit dans une stratégie globale de densification du réseau de traitement des BHU, répondant à des enjeux logistiques et environnementaux majeurs dans les zones insulaires. Ces territoires, souvent éloignés des circuits de recyclage métropolitains, nécessitent des installations locales pour assurer le démantèlement, le tri et la valorisation des bateaux de plaisance en fin de vie.
Un dispositif opérationnel et connecté au système national

Le centre VERDE SXM est désormais pleinement intégré au système d'information de l'APER. Cela permet aux plaisanciers basés à Saint-Martin ou dans les îles voisines de réaliser en ligne leur demande de prise en charge. Cette connexion garantit une traçabilité complète des opérations de déconstruction, conformément aux exigences du cahier des charges de l'éco-organisme.
Un partenariat local pour un enjeu environnemental global
Dirigée par Maxime Arnal, l'équipe de VERDE SXM apporte une réponse concrète à la problématique croissante des bateaux abandonnés ou dégradés dans les zones littorales ultramarines. En facilitant leur enlèvement et leur traitement, cette ouverture contribue à réduire les impacts environnementaux liés à la pollution marine et à l'encombrement des zones portuaires ou mouillages sauvages.

APER : un réseau en croissance continue
Créée dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP), l'APER joue un rôle structurant dans la filière nautique. L'agrément de centres comme VERDE SXM reflète la volonté d'étendre la couverture géographique à l'ensemble du territoire national, y compris les départements et collectivités d'outre-mer. En avril 2025, le réseau comptait déjà 35 centres répartis sur le territoire hexagonal. Avec cette 36ᵉ ouverture, une nouvelle étape est franchie.

L'intégration de Saint-Martin dans le maillage national des centres de traitement agréés confirme le dynamisme de la filière de déconstruction nautique, soutenue par l'APER. Elle permet d'envisager à moyen terme une meilleure gestion des flux de bateaux en fin de vie dans les DOM-COM, tout en renforçant la logique d'économie circulaire et de responsabilité environnementale dans le nautisme. Une avancée qui pourrait inspirer d'autres installations similaires dans les Antilles et au-delà.