Arrivé à la tête de la marine chez ICOM France – PST en début d'année 2021, Pierre-Emmanuel Pavageau était présent au Cannes Yachting Festival pour son premier salon nautique à ce poste. Nos en avons profité pour échanger avec lui sur son parcours et la feuille de route qui est la sienne pour l'entreprise.
Quel a été votre parcours avant d'arriver à la direction d'ICOM France ?
J'ai commencé dans l'électronique marine chez NKE comme commercial, ce qui fait que je connaît bien l'équipe d'ICOM car on faisait souvent stand commun. Ensuite, j'ai repris le Chantier Naval de La Vilaine à La Roche-Bernard. En parallèle, je naviguais beaucoup. J'ai participé notamment à la Transat AG2R en Figaro en 2006 en amateur. J'ai ensuite revendu le chantier et géré une boite de location de pénichettes. J'avais prévu un projet de voyage en famille en voilier. En effet, je suis tombé dedans très jeune, j'ai moi-même fêté mes 7 ans aux Canaries en voyage avec mes parents et je voulais refaire ça avec mes enfants. Malheureusement, le coronavirus est arrivé et on a préféré repousser le voyage. C'est à ce moment là que j'ai discuté avec Thierry Barthes qui m'a proposé de reprendre la direction commerciale d'ICOM France pour la Marine.
Comment vivez-vous ce retour dans l'électronique marine et chez ICOM France ?
C'est assez facile car beaucoup des interlocuteurs sont des amis. Je connais déjà les revendeurs comme TEEM, Rom Arrangé ou Pochon. C'est plus facile pour tout le monde. Je suis aussi content de retrouver l'activité BtoB après le chantier plus en direct plaisancier.
Ce qui est intéressant chez ICOM France, c'est la variété. On est 60 personnes et il n'y a pas que la Marine. On travaille aussi pour l'ONU ou Carrefour pour les radios. On arrive à échanger avec les japonais pour faire évoluer les produits, comme pour le nouveau radar MR 1010R2. On a réussi à faire adapter un produit pour l'Europe, attractif en terme de prix.
On est aussi des pratiquants impliqués. On navigue sur différents supports en course et en plaisance. Cela donne la capacité de faire évoluer les produits.
Quelle est votre feuille de route de développement ?
Il y a déjà un travail phénoménal qui a été fait. On rentre sur les bateaux avec la VHF ICOM, mais aujourd'hui avec le reste de PST (Koden, Maretron, Actisense, Thrane, Promarine et Wamblee), on est capable d'équiper un bateau en électronique de A à Z, avec les capteurs, les interfaces, les câbles.... Aussi bien en plaisance qu'en militaire ou en professionnel. L'objectif donc est d'essayer de faire de plus en plus de bateaux complets !
