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Un contexte économique risqué pour la plaisance
Depuis le début d'année 2022, les nuages s'accumulent sur l'économie occidentale. Le conflit ukrainien a entraîné des conséquences économiques majeurs, avec une hausse des prix des matières premières et de l'énergie et une inflation importante. Alors que la plaisance a bénéficié d'un boom extraordinaire, porté par les envies de plein air et de loisirs suite à la pandémie de Covid-19, elle affichait encore en milieu d'année 2022 des carnets de commande remplis sur plusieurs années, malgré déjà des difficultés de livraison liées aux approvisionnements. Le spectre d'une crise globale a désormais de quoi inquiéter les constructeurs de bateaux neufs. Achat d'agrément, le voilier ou la vedette à moteur sont souvent les premiers sacrifiés quand les budgets du quotidien sont impactés.
Des indices inquiétants
Si les chantiers annoncent toujours, pour le moment de longs délais de livraison, certains indices font penser que la machine pourrait se ralentir. La National Marine Manufacurer Association a notamment présenté en juin 2022 des statistiques au 1er trimestre en recul.
Les salons nautiques d'automne vont être l'occasion pour les chantiers de prendre le pouls des plaisanciers et de leurs envies et possibilités d'achat.
Et la sobriété dans la plaisance ?
Alors que l'été 2022 a aussi été celui où les plaisanciers, comme le reste de la population, ont pu constater encore plus concrètement et de leurs yeux les conséquences du changement climatique, il semble évident que l'industrie nautique va devoir accélérer sa transition. Naviguer à 40 nœuds avec un moteur thermique devant la dune du Pyla, face aux pins calcinés n'est plus une possibilité. A notre industrie de trouver l'alternative...
