Une motorisation électrique des bateaux de plus en plus aboutie

Embase RAD Propulsion

Le salon international du METS Trade est une vitrine incontournable des évolutions de la plaisance. L'édition 2022 n'a pas manqué à sa réputation, avec un foisonnement de l'offre électrique qui ne manque pas d'interroger.

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Un METS Trade à haute intensité !

Après une édition 2020 annulée et une édition 2021 à format réduit, il est inutile de dire que le salon du METS Trade était hautement attendu par l'industrie nautique mondiale. Le rendez-vous de l'équipement des bateaux de plaisance n'a pas déçu ceux qui ont fait le déplacement à Amsterdam. Public nombreux dans les allées et exposants venus de l'autre bout de la planète, les ingrédients du succès étaient là.

Mais l'intensité était également électrique. Les moteurs électriques et tout l'écosystème autour des motorisations alternatives étaient très présents. L'offre, qui croit depuis de nombreuses années, s'enrichit de nombreuses entreprises, avec des solutions techniques parfois complexes, mais aussi plus abouties. Du moteur inboard électrique à l'architecture volontairement inspirée du thermique comme Synapseo aux systèmes intégrés eD-QDrive de eD-TEC, en passant par tous les types d'embases et de moteurs électriques, on trouve tous type d'approche.

Au-delà, la nécessaire gestion de l'énergie est également au menu, les fournisseurs de chargeurs à bord ou à quai et autres batteries en tout genre étaient aussi très présents.

Continuer d'innover

L'avenir, probablement assez proche, montrera quels acteurs de la motorisation électrique resteront dans la durée. On notera d'ailleurs l'absence de Yamaha et Mercury, qui développent eux aussi leurs moteurs électriques, et dont l'arrivée aura aussi un rôle sur le futur du bateau électrique. En attendant, les petites structures sont toujours là pour défricher.

Si l'innovation était toujours là, elle était moins marquée que dans d'autres éditions. On pouvait constater à quel point les défis d'approvisionnement et les fortes demandes, avaient probablement ralenti les efforts de R&D de certaines PME. Espérons qu'une situation plus normale donne de l'air aux inventeurs pour la nécessaire transition du secteur.

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