Bénéteau : Les bateaux hors-bord sauvent le chiffre d'affaires

Flyer 5.5 de Bénéteau

Le groupe Bénéteau a rendu public son chiffre d'affaires pour l'exercice 2019-2020. Si les petits bateaux à motorisation hors-bord limitent sa chute, le bilan de l'activité de flottes de location est très impacté. Le leader de la plaisance en a profité pour faire le point sur la cyberattaque dont il a été victime.

Une baisse moins importante que prévue du chiffre d'affaires

Le groupe Bénéteau, plus gros industriel du secteur de la construction de bateaux de plaisance, a publié le 25 février 2021 son chiffre d'affaires pour l'exercice 2019-2020. D'une durée exceptionnel de 16 mois, l'industriel ayant décidé de recaler ses résultats, précédemment au 1er septembre sur l'année civile, il se clôt sur un chiffre d'affaires de 1,344 milliard d'euros. En données publiées par rapport à la période équivalente en 2018/2019, il est en retrait de 15,1%. La dynamique reste fortement orientée à la baisse sur la dernière période de septembre à décembre, affichant un chiffre d'affaires de 195n3 M€, chutant de 21,2%. Néanmoins, la tendance s'avère moins forte qu'anticipée en octobre 2020 lorsque la direction prévoyait un retrait de 25 à 30%.

Les bateaux hors-bords compensent la dégringolade du charter

Le leader vendéen du nautisme souligne le dynamisme du marché des bateaux à motorisation hors-bord et de la navigation de proximité, qui a permis d'amortir la crise. Leur vente a progressé de 13,6% sur le dernier quadrimestre 2020. Les ventes de bateaux aux particuliers ont augmenté de 10,2% en Europe et 6% en Amérique du Nord, stagnant sur les autres marchés. Les achats des plaisanciers ont permis de compenser en partie la chute vertigineuse de l'activité liée à la location de bateaux. Les opérateurs de flotte de charter ont baissé leur commandes au groupe Bénéteau de 70,9% sur le dernier quadrimestre, alors que l'activité avait cru de 80,6% sur la même période en 2019.

Reprise de la production

En plus de la crise pandémique, le constructeur gère depuis le 19 février les effets d'une cyberattaque. La direction a profité de la publication du chiffre d'affaires pour annoncer une reprise progressive de la production à partir du 26 février, soit une semaine après son arrêt brutal. Plus de détails sont annoncés pour le 17 mars.

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