Jean-Paul Chapeleau Directeur général délégué - Opérations industrielles et développement, division Bateau du Groupe Bénéteau prend la présidence de la FIN. Après un conseil d'administration qui s'est déroulé le 23 mars 2022, il prend la suite de Yves Lyon-Caen en place depuis 8 ans (2014).
Une équipe avec des visages connus
Peu de surprise dans cette passation de poste puisque Jean-Paul Chapeleau occupait déjà un poste de Vice-Président dans l'ancienne équipe. La nouvelle équipe est d'ailleurs uniquement constituée d'anciens membres du bureau.
Stephan Constance (Groupe Grand Large) conserve la Vice-Présidence (mais abandonne son rôle de Trésorier). Il aura comme mission principale de s'occuper du dossier de la transition écologique. Fabrice Lacoume (Yamaha) reste à la commission des salons nautiques. Jean-Claude Ibos (Wichard) intègre la Vice-Présidence. Acteur de l'équipement, il vient apporter une vision fournisseur à côté des chantiers avec en plus la casquette de Trésorier. Colette Certoux (Uship) continue sa mission de l'action territoriale. Enfin, autre pilier de la FIN, Gérard Lachkar (AGL) après son travail sur la Convention Collective de la profession, prolonge le dossier et s'occupe aussi de toute la partie sociale. Il doit aussi se mettre à la recherche d'un remplaçant. Ce nouveau bureau est élu pour 2 ans (renouvelable).
Poursuite des chantiers en cours
D'après Yves Lyon-Caen, "Il n'y avait pas d'autre candidat et la collaboration effectuée avec Jean-Paul Chapeleau depuis plusieurs années s'est tout naturellement inscrite dans ce prolongement." Jean-Paul Chapeleau ajoute : "J'ai accepté ce poste de Président, car Yves va nous accompagner encore quelque temps prolongeant notamment la mission de la Confédération du Nautisme et de la Plaisance (CNP), mais aussi, car mes fonctions au sein du Groupe Bénéteau doivent s'alléger à partir de juillet 2022. Je dois aussi léguer la présidence de l'APER dès le 9 juin. Sans cela, je n'aurais pas pu trouver le temps pour cette nouvelle mission."
Même si 2022 s'annonce "une année de qualité avec un carnet de commandes plein", les difficultés de main-d'œuvre et d'approvisionnement limitent cette embellie. En revanche, le conflit en Ukraine ne devrait que faiblement impacter les industries nautiques françaises vu le faible chiffre d'exportation vers la Russie ou l'Ukraine ou même le peu d'approvisionnement depuis ces pays. En revanche la hausse du prix du carburant est un sujet sur lequel la FIN reste attentive, bien que beaucoup d'incertitudes restent sur cette inflation à l'échéance de l'été (3 mois). Les bateaux ne sont pas encore à l'eau et pour l'instant il n'y a pas encore de retour sur le comportement des plaisanciers.
