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Un projet collaboratif pour l'éco-conception en course au large
Un collectif de 11 entreprises du secteur de la voile de compétition et des universitaires bretons se sont associés pour lancer le projet Eco Sailing Design. Ils vont porter ensemble le développement d'un outil destiné à faciliter l'éco-conception dans la filière et œuvrer pour former les membres de ces entreprises dans le domaine. Le projet est financé par les centres de recherche de l'Ecole Nationale Supérieure de Rennes et de l'Université de Bretagne Sud, à hauteur de 43 %, la Région Bretagne pour 36 % et les entreprises pour les 21 % restant. Il bénéficie d'une enveloppe de 520 000 €.
On retrouve dans le collectif des chantiers navals comme des équipementiers, voiliers, accastilleurs ou des bureaux d'étude :
- Avel Robotics
- Gsea Design
- Guelt Nautic
- Ino Rope
- Karver Systems
- Lorima
- Nautix
- North Sails
- Pixel sur mer
- SMM
- VPLP
Mobiliser et accompagner la filière vers des bateaux plus durables
Le budget va permettre l'emploi de deux salariés. Un chercheur en thèse se penchera principalement sur le développement de l'outil informatique d'éco-conception. Celui-ci sera compatible avec les solutions déjà en place dans les entreprises, notamment sur l'Analyse de Cycle de Vie ou ACV. Il doit permettre de faciliter la prise de décision. En parallèle, un ingénieur s'occupera de faire le lien entre l'outil et les entreprises et les accompagnera pour se structurer autour des problématiques d'éco-conception.
Carole Bourlon, de Bretagne Développement Innovation, insiste sur l'enjeu global d'Eco Sailing design qui dépasse l'outil logiciel d'éco-conception : "Au-delà de l'outil, ce qui est important, c'est de créer une dynamique dans la filière. Le projet est très complet sur un sujet qui sera structurant dans l'entreprise avec des référents précis. Il y aura des formations privatives sur le sujet. L'outil va être un moyen de pilotage avec des éléments économiques, environnementaux et techniques pour aider à faire des choix. Mais avant tout, ce que l'on souhaite, c'est mettre en mouvement la filière."
