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Une forme de soulagement
Quelques heures avant l'ouverture du Nautic 2022, la profession bruissait de rumeurs sur l'avenir du rendez-vous parisien de la plaisance. Nombreux sont ceux qui annonçaient "la dernière édition", avec un mélange d'appréhension et de tristesse pour certains et de soulagement pour d'autres.
A l'ouverture des portes le vendredi soir, la fréquentation des allées avait de quoi renforcer les inquiétudes. Et pourtant, au fur et à mesure des jours, on a pu percevoir une forme de soulagement chez certains. "Ce n'est pas si mal... Hormis pendant les matchs de l'Equipe de France, on a eu un peu de monde..."
On attendra les chiffres pour un jugement factuel, au moins en comparaison des autres années, les comptages étant souvent remis en question.
Un avenir à inventer
Et le salon, que certains condamnaient à l'ouverture, semblait ainsi pouvoir survivre. Cela ne passera pas pour autant sans une remise en question. Pour la 1ère fois , même les organisateurs en convenaient en conférence de presse d'ouverture. "Le Nautic n'est pas viable en l'état." Une concertation avec les exposants doit déboucher sur des propositions au printemps 2023. Un exercice régulièrement annoncé, qui cette année n'aura pas le droit à l'erreur.
Evénement de longueur réduite, déménagement de la porte de Versailles, salon à flot sur la Seine au printemps... Les pistes ne manquent pas. On a pu le constater en interrogeant les quelques jeunes vus dans les allées, les bateaux font toujours rêver. Peut-être qu'à défaut de vendre des bateaux à Paris, celle-ci doit trouver comment vendre du rêve à un public plus large et semer des graines pour lutter aussi contre la réduction du spectre de pratiquants.
