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Des besoins sur toute la ligne
Pour fonctionner, la filière plaisance a besoin à la fois de main-d'œuvre et de pratiquants. Eléments fondamentaux aux deux bouts de la chaîne, tous deux sont des denrées devenues parfois rares, qu'il faut choyer et recruter.
Attirer les plaisanciers existants et créer des vocations, c'est normalement le rôle des salons nautiques. Le. Nautic de Paris l'a longtemps assuré, mais il faisait face depuis des années à des difficultés. La Fédération des Industries Nautiques en a tiré les conséquences en annulant l'événement 2023 pour revenir avec une nouvelle version en 2024. Mais comment attirer à nouveau le plaisancier ? Le syndicat concède lui-même le manque de dynamique collective. Quel projet fédérateur pourrait-il lancer pour donner envie de revenir au Nautic ? Conserver ce nom est-il même pertinent ? Les questions sont nombreuses, mais la profession souhaite-t-elle s'en saisir ? Les mois à venir seront cruciaux pour savoir si le salon retrouve son attractivité, en premier lieu pour les professionnels.
Attirer des salariés
Les métiers de la plaisance sont trop souvent méconnus. Dans un secteur de l'emploi qui se tend, le recrutement est devenu un enjeu majeur. Construire un voilier ou un bateau à moteur est une activité inconnue pour la grande majorité des actifs. Il est donc essentiel de bien l'expliquer pour la rendre attractive. Un écueil encore difficile à franchir. Il faut donc rendre hommage aux initiatives telles que la Semaine de l'emploi maritime, mais aussi communiquer sur vos métiers. N'hésitez donc pas à nous contacter pour les présenter à tous sur nos sites grand public.
De notre côté, nous continuerons à mettre en valeur cette filière chère qui nous est chère.
