Fondé en 2001, le chantier vendéen Chantier Naval des Îleaux, à Noirmoutier a trouvé sa vitesse de croisière en se structurant sous deux pôles :
- un pôle restauration, entretien et hivernage
- un pôle construction de bateau.
Frédéric Maingret et ses huit salariés ne manquent pas de projets : "Nous construisons des bateaux en strip planking, contre-plaqué époxy et bois moulé. En 2018, nous avons sorti un Rosso 28 Ioda, en 2019 un Polar Bear, en 2022 un Rosso 35 Nomade II et nous sommes sur la fin de la construction d'un Rosso 35 Evo."

En partenariat avec l'Italien Paolo Bua
La suite d'une belle série depuis le premier Rosso 28, dessiné et conçu par Paolo Bua. Un bateau développé à partir du cahier des charges d'un client qui ne trouvait pas son bonheur dans les bateaux industriels. Et surtout un travail d'orfèvre ! Le savoir-faire du chantier sera d'ailleurs primé pour le Rosso 28 en 2018 puis l'année suivante pour son Polar Bear, voilier en petites lattes d'acajou. "Le chantier travaille en partenariat avec l'architecte sarde Paolo Bua. Nous sommes titulaires du label EPV depuis 2011 et qui a été renouvelé pour cinq ans en 2022, ce qui nous permet aussi de restaurer des unités du patrimoine comme Jeanne J ou Martroger III."

Aller aussi où on ne l'attend pas
L'équipe de passionnés ne cesse d'innover et de relever des challenges. Comme la construction de son propre navire amiral, en s'attaquant à la rénovation du Reder Moor, cotre de 1950. Le hangar entretien-hivernage est du même tonneau. Il s'agit d'une salorge reconstruite à l'identique où le chantier stocke une centaine de bateaux, principalement en bois et des voiliers.
Pluridisciplinaire et amateur de défis, le chantier est même l'un des rares à être référencé dans… le guide du routard 2022 ! Comme une façon d'aller aussi là où ne l'attend pas et de raconter une histoire. Frédéric Maingret trouve cela raccord : "Nous avons une clientèle de passionnés de voiliers bois et de bateaux avec une histoire. Notre clientèle vieillit, mais les générations suivantes prennent petit à petit le relais."
Quant à la demande de place en stockage, elle est toujours présente, "encore plus du fait de la cession de quelques collègues du métier cette année".
