La relève de la plaisance inquiète : enjeux et pistes pour les ports

La clientèle des ports de plaisance affiche un âge moyen élevé et peu de rajeunissement est constaté. Ce phénomène pèse sur le modèle économique des marinas et l'équipement portuaire. Quelles stratégies mettre en oeuvre pour attirer la nouvelle génération de plaisanciers ?

Le constat est partagé par de nombreux gestionnaires de ports : les usagers historiques prennent de l'âge, peu de jeunes entrent dans la pratique, et l'offre d'anneaux peine à se renouveler. Voici exposé les principales causes de cette tendance et présentation des pistes concrètes — techniques, tarifaires, relationnelles — pour orienter une politique de renouvellement de clientèle dans les ports de plaisance.

"Il faut imaginer un projet général pour fabriquer du plaisancier", nous conseillent Marc Grouhel et Gabriel Valat co-auteurs du rapport sur Le grand vieillissement de la plaisance française et l'émergence d'un nouveau modèle attractif et immersif : Le Parc de Plaisance

Les causes du vieillissement de la clientèle

Le vieillissement de la clientèle n'est pas un simple effet du temps : il résulte de plusieurs facteurs convergents.

  • D'abord la démographie. La génération du « baby‑boom » est aujourd'hui en phase décroissante, et leur départ progressif laisse un vide qui n'est pas compensé par les jeunes générations.
  • Ensuite le coût financier. Le prix d'un bateau, son entretien, les frais de port sont des barrières importantes pour des personnes de 25‑40 ans.
  • Le modèle de possession vs d'usage. Les jeunes générations tendent vers l'économie de l'usage (location, partage) plutôt que la propriété.
  • L'attrait de loisirs « rapides » , numériques ou avec résultats immédiats. Pour certains, la voile semble lente, contraignante à l'apprentissage et à l'investissement personnel.
  • Le « poids » structurel des ports : infrastructures vieillissantes, tarifs peu modulés, absence d'accueil personnalisé, services mal adaptés aux jeunes publics.

Ces causes s'additionnent, fragilisant la capacité des ports à engager une vraie dynamique de renouvellement.

"Il faut supprimer les cloisons entre les écoles de voile, de croisière, les ports et les fournisseurs de service" précise Gabriel Valat. "La publication de ce rapport en septembre 2025 commence d'ailleurs à faire bouger les lignes de certaines capitaineries ou bureaux d'études portuaires".

Le risque pour les ports : modèles économiques fragilisés

L'avenir des ports semble en mauvaise posture :

  • Si les usagers historiques cessent l'activité sans être remplacés, l'occupation des anneaux baisse, ce qui affecte les recettes des ports.
  • La moindre rotation de clientèle limite les opportunités de tarif d'escale ou d'accueil temporaire.
  • Le coût d'entretien des infrastructures demeure fixe (dragage, pontons, services, personnel), mais les recettes peuvent stagner ou reculer.
  • Certains ports commencent déjà à voir leurs listes d'attente s'amenuiser, signe d'un déséquilibre entre offre et demande.
  • Face aux enjeux climatiques (montée des eaux, submersion) ou de transition écologique, les investissements nécessaires pèsent lourd : sans recettes pléthoriques, la capacité d'investissement est limitée. Le programme "Port de plaisance d'avenir" du Cerema vise justement à aider les ports à moderniser leurs services et infrastructures.

Le port qui ne renouvelle pas sa clientèle risque de devenir un actif à charge, voire d'être contraint à réduire ses services.

Pistes opérationnelles pour renouveler la clientèle

Pour que les ports ne deviennent pas des musées de plaisance, voici des leviers intéressants à creuser :

  • Adapter les tarifs aux petites unités
    Plutôt que d'appliquer un tarif unique, proposer une grille plus fine : des tarifs préférentiels pour les unités de petite taille (moins de 7 m, voiliers légers, annexes). Cela réduit la barrière d'entrée pour les novices ou les petits budgets.
  • Introduire des formules d'usage ou de partage
    Des formules port à flot partagé, club nautique avec partage d'un voilier, membership / abonnement d'usage peuvent séduire ceux qui ne veulent pas s'engager sur une propriété complète.
  • Animation & formation
    Organiser des programmes de formation (initiation, perfectionnement) au sein du port, rendre les structures pédagogiques visibles. Favoriser la présence de jeunes moniteurs et d'étudiants pour l'accueil et la médiation.
    Proposer des événements (rallyes, sorties découvertes) qui permettent aux novices d'expérimenter sans posséder immédiatement.
  • Amélioration de l'accueil & services
    Un accueil jeune, multilingue, dynamique, des services adaptés (connectivité, places escales faciles, zones bricolage, stationnements vélos).
    Assurer un entretien soigné, supprimer ou réhabiliter les épaves ou bateaux "ventouses" qui donnent une mauvaise image.
  • Communication & image
    Les ports doivent raconter une histoire attractive : diffusion de contenus sur les réseaux sociaux, mise en avant des nouveaux plaisanciers qui témoignent, valorisation de la pratique accessible plutôt que de l'élitisme.
    Créer une identité de port "accessible", ouvert aux jeunes, aux familles, aux projets alternatifs (voiles légères, bateaux petits gabarits).
  • Planification stratégique & partenariats
    Les ports ne sont pas isolés : coopérer avec les clubs de voile, les écoles, les collectivités territoriales, les acteurs du tourisme local pour intégrer la plaisance dans une offre globale de loisirs.
    Utiliser les dispositifs publics (aides, subventions, programmes de modernisation). Le label "Port de plaisance d'avenir" propose des financements pour moderniser les infrastructures.

Limites, risques et conditions de réussite

Chaque piste comporte des contraintes à juger finement :

  • Moduler les tarifs pour les petites unités peut réduire les recettes unitaires : il faut s'assurer qu'un volume suffisant compense.
  • Les formules d'usage / partage demandent des modèles de gouvernance, d'assurance, de maintenance.
  • Les investissements (accueil, modernisation, services) nécessitent des ressources — il faut un plan pluriannuel et parfois des subventions externes.
  • Le changement d'image ne se fait pas du jour au lendemain — il faut cohérence, patience, et un plan de communication soutenu.
  • Le contexte local (densité touristique, contraintes géographiques, réglementaires, vives inerties administratives) peut limiter les marges de manœuvre.

Une situation de crise avec des solutions existantes...

Le vieillissement sans renouvellement de la clientèle des ports de plaisance est une réalité documentée et un défi stratégique pour les gestionnaires. Si l'on n'y répond pas, les conséquences pour les portuaires pourraient être sévères : baisse de recettes, obsolescence, déséquilibre financier...

Mais des leviers existent : tarif différencié, usages partagés, accueil et formation, image modernisée, partenariats locaux. L'enjeu est de transformer le port en point d'entrée vers une plaisance plus diversifiée, ouverte aux nouveaux profils.

Un rapport pour bien comprendre

Pour télécharger le mémoire de Gabriel Valat et Marc Grouhel, cliquez ici : Le grand vieillissement de la plaisance française et l'émergence d'un nouveau modèle attractif et immersif

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Eric Sokel
Eric Sokel
Merci pour ce post. Notre rêve, vivre sur notre voilier, naviguer tous les week-end afin de réparer départ pour un grand voyage en famille et en voilier. PB: plus facile de trouver un voilier qu'une place. Des centaines de petites unités, pas de place. Nous c est un voilier de 16 m. Beau, qui navigue.bref nous avons tout quitté pour ce rêve et nous en payons le prix.pas de bateau, liste d attente incroyables pour des bateaux qui ne bougent jamais. Beau constat.... Entre Marseille et port Saint louis, rien pour les grandes unités....nous sommes ouverts et frustré par les arrangements entre amis concernant les anneaux.. scandaleux
Philippe Reclus
Philippe Reclus
Baisser le prix des places de port à l 'année de moitié et vous verrez plein de gens s 'intéresser à la plaisance.
Philippe Pinon
Philippe Pinon
Les listes d' attente se vident? Pas en méditerranée ou à Arcachon, où j'attends une place depuis... 36 ans et je ne l'aurais vraisemblablement pas avant plusieurs années...si je suis encore capable de faire du bateau. L'espoir fait vivre, paraît il !
Georges Vincent
Georges Vincent
Le prix des places est certainement un élément déterminant en tout cas en mediterrannee ou je me trouve. Si on a la chance de pouvoir séjourner au tarif passager en attendant un poste à l'année cela coute +/- 9000€ puis +/- 5500 en tarif annuel (au bout d'environ 15 ans) pour un bateau de 12m. Je partage aussi les commentaires que j'entends sur les pontons: les aleas meteo sont de plus en plus preoccupant ainsi que l'augmentation des zones de mouillages payant qui augmente considérablement le cout des vacances meme au mouillage. Le budget annuel d'un 12 m (hors voiles et equipement lourd) est autour de 10.000 €. C'est assez dissuasif pour des djeuns.
Patrick Bonato
Patrick Bonato
A Arcachon,si tu connais un elus tu as une place dans les 6 mois...alors forcément ,certains attendent 36 ans.
Gilles Chaussinand
Gilles Chaussinand
Je vois au Cap d'Agde des grands bateaux qui ne sortent jamais,ou les propriétaires se balade dans le port avec leur annexe.Certains paraît il le loue par Airbnb pour rentabiliser la place.
Lisa Valat
Lisa Valat
Il serait oppurtun d'indiquer vos sources quand vous reprennnez des idées qui vous ont été transmises en commentaire - les auteurs Gabriel Valat et Marc Grouhel pour l'Association des Ports de Plaisance de Bretagne (APPB) et Université Bretagne Sud.
Jean yves Marandon
Jean yves Marandon
En ce qui me concerne, le prix de la place de port est quand même minime par rapport au reste de l’entretien, assurance, etc.
Jean yves Marandon
Jean yves Marandon
Les bateaux ventouses sont un vrai problème, il est pourtant facile à résoudre…
Philippe Millet
Philippe Millet
Confier la gestion des places aux clubs nautiques, et pas aux communes ou autres s ociétés d'économie mixte.
Vincent Bevillard
Vincent Bevillard
Une idée : virer les escrocs du nautisme et diviser par deux le prix des places de port. Vaste chantier...
Guilhem Reynaud
Guilhem Reynaud
Nous naviguons dans la baie de Marseille depuis 25 ans environ. J'ai du consulter la plupart des ports et innombrables associations pour tenter de trouver une place a l'année. Aucun de ces etablissements ne prend la peine de gérer une quelconque file d'attente ! Les très rares places sont immédiatement captées par les professionnels, pour vendre des bateaux neufs. Le reste se négocie de gré a gré sans même publier la moindre annonce... Seul le port de Corbières ouvre quelques places. C'est un port privé; donc très cher. 10 à 12 000 € par an payé en pure perte depuis plus de 15 Ans ! C'est LE problème majeur de la plaisance ! très loin devant le coût du GO pourtant exorbitant dans les ports. Les zones de mouillage sont un autre fléau qui donne l'impression de se garer sur un parking ... cela interdit également l'amarrage a couple; ce qui est pourtant l'un des plaisirs majeur de la plaisance.
Alain Ouary
Alain Ouary
Avant de renouveler vos clients, trouver leur des places
Stephane Ramos
Stephane Ramos
Pourquoi il n y pas de jeunes pour prendre la releve? Bonne question. Pour ma part, j ai commence en 420, achete 500fr, puis sur un flirt, achete 15 000fr, puis un ecume de mers, 30 000fr, ... toujours de l occase, pas tres cher, encore que. Et toujourss sur corps mort. Le prx des port et des bateaux, c est pas nouveau. Mais aujourd hui il faut tout, tout dessuite, un bateau qui va vite, qui est confort, sur un catway avec du 220v aujourd huu, une apres midi de petaule ou de baston, et on tourne la page, on va consommer autre chose. Souvenez vous, "la plaisance, c est le moyen le plur cher, le plus lent et le plus inconfortable piur aller d un endroit sans interet, a un autre qui n en a pas plus: alors, si y a pas de reve et d envie... :
Stephane Ramos
Stephane Ramos
En complement, relisez "la mer est ronde", tout y est dit pour relancer la plaisance.
Stephane Potelle
Stephane Potelle
Belle analyse. Vous oubliez cependant plusieurs facteurs : - La consommation des vacances a changé, avec des durées plus courtes et un variété de petits séjours dans l'année. Résultat : moins de disponibilité pour une activité qui nécessite du temps. - La navigation offre de grands moments de bonheur mais elle est lente, inconfortable, difficile et il faut une vie pour faire un marin. La possession d'un bateau demande des sacrifices en argent, mais aussi en temps (le terme "sacrifice" peut se discuter ici). À l'opposé de la satisfaction rapide recherchée par les générations les plus jeunes. - Les taux d'intérêts très bas permettent des durées de crédit jusqu'à 25 ans pour l'achat du logement. Cela semble être bon pour les acheteurs, mais c'est surtout au profit des vendeurs, car les prix suivent. Résultat, quand en 1995 on pouvait être libéré de son crédit immobilier à 45 ans, il faut maintenant attendre 55-60 ans. Souvent trop tard pour débuter dans l'aventure de la propriété d'un bateau. - Le petits bateaux complètent souvent une résidence secondaire... dans un monde où il faut maintenant se battre pour avoir une résidence principale. - Le climat a changé. Il y a quinze ans, on pouvait naviguer le week-end en bretagne d'avril à octobre, avec souvent une belle arrière-saison. Depuis plusieurs années, la saison s'arrête au 15 septembre. Le raccourcissement de la saison rend l'achat de moins en moins "rentable"
Martin Gale
Martin Gale
Baisser les tarifs des ports... C'est insoutenable ! Contrôler leurs frais, leurs salaires, leurs investissements... On n'en peut plus !!! Je me débrouillais beaucoup mieux il y a 20ans en ayant à l 'époque moins de moyens !!!
Pascal Piecoup
Pascal Piecoup
La plaisance change. Aujourd'hui, beaucoup de pontons sont accaparés par les loueurs et sociétés de promenades en mer... et bateaux ventouses Airbnb. Navigant en Corse/Sardaigne, les lieux d'intérêts se privatisent lentement, mais sûrement, au seul profit des professionnels. Il en résulte une suractivité concentrée en journée et des mouillages de plus en plus désertés les nuitées (ce qui est plutôt agréable). Le prix des bateaux a également explosé. Un SR neuf de 6 m avec un 150 cv est passé de 35 k€ à 70 k€ en 20 ans. En résulte l'intérêt de la location et le partage des coûts. Et dernier point, l'opacité des listes d'attente.
Joël Delville
Joël Delville
Je pense que la toute première chose à faire est de renoncer à fermer les accès aux pontons par des codes, grilles et autres cartes. C'est stupide, puisque pour voler , il suffit de venir en annexe ! Par contre , les jeunes , toujours curieux ne peuvent plus venir traîner sur les pontons et poser des questions , s'intéresser aux bateaux et .... surtout rêver !!! Et parfois se faire embarquer comme passager pour voir comment cela se passe ! C'est comme cela que nous avons commencer ! Imaginer un sport coûteux où ne sont invités que seulement les parents et amis et pas le public !! Pas de public , pas d'intérêt ! Les marinas ont l'air d'être devenus des centre pour vieux et bourgeois snobinards ! Voyez dans les pays du Nord , comme les Pays-Bas, l'Allemagne , la Suède .... Tout est ouvert et accessibles ! Et donc , c'est plein de jeunes Ensuite , baisser les prix des ports et faire payer plus chère aux nationalités qui nous rançonnent quand oçn passe chez eux , comme les Italiens, les Croates, les ports du Midi
Fabien Hazart
Fabien Hazart
Dans le Nord, où je navigue, le souci de place de port est moins pressant qu'en France. Il y a les ports privés et très chers et des asbl abordables. Après, faut se taper 6 mois par an à moins de 10°C, mais rien ne vient tout seul. Même constat cependant: les bateaux ont tous 10 ans et beaucoup plus d'âge et les proprios sont plus proches de leur tombe que d'une transat. A 60 berges j'aimerais m'acheter un voilier sympa pour la famille en remplacement de mon petit bateau de course, anticipant les jours moins énergétiques. Un 27-30 pieds épuré de base ne part plus à moins de 130k pour les version "bon plan". Et ça étonne que la jeune génération n'embraie pas? Je vois de plus en plus de gens se limiter à 4 semaines de congés annuels et se taper des semaines de 6 jours. On les amortit comment les 100 - 200k€ pour un voilier récent "abordable"? Par contre, pour contredire Joël Delville, dans le Nord (et au-dessus) tout n'est absolument plus accessible. Chaque marina devient un parc fermé, une espèce de maison de retraite pour marins du dimanche pensionnés. Je ne peux que regretter mes jeunes années pour me remettre à la planche et au kite qui sont autrement pouvoyeurs de sensations (fortes) et dont le budget n'est même pas d'une fraction de celui de la voile. La question se pose si une activité aussi exclusive a encore sa place dans un monde devenu très cher au quotidien?
C. Chambrier
C. Chambrier
Trop difficile obtenir une place de port en France depuis de nombreuses années. Les gestionnaires de port ont préféré l'Elite. On voit le résultat ! Moins cher de prendre l'avion pour naviguer dans des eaux bleues turquoises.
Joël Plantard
Joël Plantard
Tout ce que je pense a été dit dans les commentaires ci-dessus, à cela lisez les revues de Voiles: Les constructeurs sortent des bateaux de plus en plus gros, de plus en plus chers car c'est bien connu tout le monde a 1 ou 2 millions d'euro dans sa caisse de bord. Du coup les ports favorisent les grosses unités , pressés par les professionnels. Il faut ajouter dans les Pyrénées Orientales les restrictions d'eau pour entretenir votre bateau par vous même mais pas de problème si vous le faites faire par un professionnel ( c'est bien connu leurs nettoyeurs HP ne consomment pas d'eau )
Sc33bcbr Co
Sc33bcbr Co
Listes d attente qui se vident? Pas en Med. Comment dynamiser la plaisance? Arrêter la langue de bois et APPLIQUER certaines dispositions existantes visant à limiter les bateaux ventouse au profit de ceux qui sortent regulierement. Certains ports majorent de 30% le contrat de l'annee n+1 à ceux qui ne sortent pas suffisamment. Ce n'est JAMAIS appliqué. Un port n'est pas un appartement pour prendre l'apero.
Henri Denis
Henri Denis
la plaisance n’est qu’un poste de recettes pour l’exploitant quelqu’il soit, municipalités, gérants portuaires privés ou non, même les écoles de voile avec locations saisonnières pratiquent sciemment des prix prohibitifs, pour 3 heures de location d’un dériveur mono je loue une moto pour un WE ! Tous les commentateurs précédents semblent être d’accord sur les remèdes !
Denis Villemur
Denis Villemur
Bonjour Personnellement je ne vois a MARSEILLE que des listes d attente qui ne bougent pas , avec des bateaux avec de l herbe qui pousse sur certains sieges !!! et des nouveaux bateaux qui ne sont pas toujours passés par la liste...... Donc faut pas baisser les prix si l on ne veut pas garder ces cimetières a bateau de plaisances
Philippe Esselin
Philippe Esselin
Si on veut qu’il y ait des marins demain il faut permettre aux jeunes d’accéder à la pratique de la navigation. Le prix des bateaux d’occasion a chuté pourtant la population des navigants ne rajeuni pas. L’engorgement des listes d’attente et l’existence de passe-droits (suposés ou réels) pour les professionnels tuent les perspectives d’accès à la plaisance des jeunes générations. Résultat la compétence s’effondre et même les loueurs de voiliers s’interrogent sur l’avenir de leur modèle économique.
Vince Dup
Vince Dup
Trouver une place en Méditerranée ca tiens du miracle. Ensuite le prix a l'année pour un voilier de 10m, c est l équivalent de 2 semaines de location et de 3 weekends... Chercher l'erreur !
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