Interview / Marsaudon :" Notre objectif est de développer les TS Catamarans"

Sam Marsaudon, gérant de Marsaudon Composites

Sam Marsaudon explique à BoatIndustry.com la stratégie et les ambitions de Marsaudon Composites qui se recentre sur la plaisance et ses TS Catamarans.

Pouvez-vous situer en quelques chiffres l'activité de Marsaudon Composites ?

L'entreprise emploie aujourd'hui 49 salariés. Chaque année, Marsaudon Composites livre entre 4 et 5 catamarans neufs par an, ainsi que des moules et des outillages pour l'industrie nautique. Nous réalisons un chiffre d'affaires annuel entre 5 et 5,5 M€.

TS42 en navigation

Comment s'articule l'activité entre les catamarans de plaisance, l'outillage et la course au large dans laquelle vous avez de belles références ?

On peut dire qu'aujourd'hui, la course au large, c'est fini. Notre principal objectif est de développer l'activité de catamarans de plaisance. Pour cela, nous lançons deux nouveaux modèles en complément du TS42. Il s'agit du TS3, un 35 pieds sportif et du TS5, un 50 pieds de croisière dans la lignée du TS42. Une marque officielle TS Catamarans est créée, comme succursale de Marsaudon Composites. A côté de cela, nous voulons maintenir notre volume d'activité en sous-traitance et construction d'outillage. Aujourd'hui, les TS 42 représentent 50 % de l'activité, l'outillage et les moules comptent pour 25% et le reste est effectué en sous-traitance pour les catamarans de charter Catlante, soit 1 à 2 multicoque de 70 pieds par an.

Moule réalisé pour Fountaine Pajot

Quelles sont vos perspectives de croissance avec ce programme ?

Aujourd'hui, les TS Catamarans, il nous suffit de les construire pour les vendre. Nous avons déjà vendu 5 TS5 sur plan. Alors que nous sortons entre 4 et 5 bateaux par an, l'objectif est d'en produire une dizaine. Nous sommes en train de construire un réseau commercial pour cela.

TS 42 n°7 en finition

Du point de vue industriel, comment arriverez-vous à suivre ?

Aujourd'hui, avec les 3 nefs dans la base des sous-marins de Lorient, nous avons l'espace. La principale limitation est le personnel. Je suis obligé d'utiliser les piliers de l'atelier à fond, car il me manque en permanence 5 à 7 salariés. Nous faisons la formation en interne, avec des apprentis, et il y a donc du turnover pour trouver l'employé qui convient. Je préfère embaucher une personne motivée qui ne connaît pas le composite qu'un expert moyennement motivé.

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