Edito / Un contexte économique plus favorable aux grands chantiers du nautisme

Dans une période de ralentissement du secteur de la plaisance, les premières difficultés apparaissent dans les chantiers navals. Une période critique, plus favorable aux gros acteurs du nautisme.

Écoutez cet article

Des chantiers handicapés par un marché attentiste

Les dernières semaines ont été marquées par l'annonce de plusieurs procédures de redressement ou de liquidation judiciaire, à la fois en France et à l'étranger dans le secteur du nautisme. De Marsaudon Composites à Ocean Shipyard, nous nous en sommes fait l'écho, interrogeant les dirigeants pour mieux en comprendre les raisons. Après des saisons hors-norme après la pandémie de Covid, les concessionnaires de bateaux de plaisance constatent depuis la fin de l'année 2022 et le début de l'année 2023 un fort ralentissement des commandes. Le plaisancier fait face à l'inflation, et la clientèle de cadres et chefs d'entreprise est moins prompte à passer commande dans un contexte international incertain. L'attentisme est de mise, mettant à mal les carnets de commandes.

Une prime aux grands chantiers navals

Ainsi, les petits chantiers, vendant directement aux particuliers, sont les premiers impactés. De plus, avec un coût de matière première élevé et des trésoreries souvent inférieures aux grands acteurs de la plaisance, ils sont les plus vulnérables à la situation. La période est ainsi favorable aux rapprochements avec de grands groupes.

Si le tableau peut sembler noir, on peut aussi y déceler des opportunités. C'est ce que fait le groupe Catana, en lançant une nouvelle marque de catamarans à moteur, baptisée Yot.

Dans la période de turbulence en cours, naviguer en flottille semble être un gage de sécurité aussi pour les entreprises !

Plus d'articles sur le thème
Réagir à cet article
Ajouter un commentaire...