Sclavo Environnement crée un outil dédié aux bateaux de plaisance hors d'usage

Bateau de plaisance hors d'usage

Le spécialiste des déchets Sclavo Environnement investit dans une usine dédiée à la déconstruction des bateaux de plaisance. Un choix stratégique qu'explique Jimmy Humphreys à BoatIndustry.com.

Un acteur local historique

Le groupe Sclavo Environnement fêtera son centenaire en 2018. L'entreprise a débuté à Nice en traitant de la ferraille et du tissu. Le groupe familial, géré aujourd'hui par la quatrième génération, s'est ensuite développé dans la gestion de tous les déchets non dangereux puis des déchets dangereux sur l'ensemble de la Côte d'Azur. Membre du réseau Praxy, elle collabore au niveau national avec les autres PME du secteur de la gestion de déchets.

Un outil dédié aux BPHU

Sclavo Environnement traite déjà depuis plusieurs années la déconstruction des bateaux de plaisance hors d'usage (BPHU) sur ses sites existants agréés. L'entreprise va désormais se doter d'un site entièrement dédié à leur traitement. Elle a fait l'acquisition d'un terrain de presque 6000 m² à Fréjus, sur lequel elle va construire un bâtiment neuf, doté des équipements adéquats. Une partie du local servira à la dépollution et une autre à la déconstruction. Les services ferraillage et déchets dangereux de Sclavo apporteront leur expérience à cette nouvelle activité.

En s'appuyant sur ses éco-relais, Sclavo Environnement pourra assurer la collecte des BPHU de la frontière italienne jusqu'à Marseille.

Plusieurs millions d'euros et des embauches

"Ce nouvel équipement représente un investissement de plusieurs millions d'euros. Il y aura des embauches à la clef, mais il est difficile de fixer un objectif. Cela dépendra du fonctionnement de la filière. Notre éco-pole BTP, créé il y a 3 ans, a dépassé de 3 fois l'objectif ! " explique Jimmy Humphreys, responsable du développement du groupe Sclavo.

Se préparer à la REP

Sclavo possède l'expérience de nombreuses années de travail avec les éco-organismes en place au niveau national. Le groupe a collaboré avec l'APER et la Fédération des Industries Nautiques sur la réflexion autour de la filière de déconstruction de bateau. Il est donc prêt pour la naissance de la REP dans le nautisme. "Les travaux du site devraient débuter en février 2018 pour s'achever début 2019. L'objectif est d'être prêts pour la mise en place de la REP en janvier 2019." précise Jimmy Humphreys. L'entreprise vise de pouvoir déconstruire le stock existant de BPHU et les futurs bateaux en fin de vie.

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