La plaisance britannique inquiète face à un Brexit sans accord
La chambre des communes britannique, réunie à Westminster le 15 janvier 2019, a de nouveau rejeté le projet d'accord entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne. Si la 1ère ministre Theresa May a échappé à la motion de censure déposée le 16 janvier, les conditions de sortie des britanniques de l'Europe reste floues. La chef du gouvernement doit négocier un nouvel accord avant la date butoir du mois de mars.
Le PDG de British Marine, le syndicat des industriels de la plaisance britannique, Lesley Robinson, s'inquiète de la possibilité d'un Brexit sans accord. "Comme beaucoup d'industries dans tout le Royaume-Uni, nous ne soutenons pas l'idée d'un scénario dans lequel le Royaume-Uni quitterait l'Union Européenne sans accord. Il est vital pour nos membres d'avoir de la stabilité pour leur activité tandis que le Royaume-Uni et l'UE négocient les détails de leur future relation."
Des détails essentiels à éclaircir pour la plaisance dans les relations UK-UE
Lesley Robinson précise que des éléments importants restent à définir dans les conditions du futur commerce entre les deux rives de la Manche. "Il y a encore beaucoup de sujets sans réponse pour notre industrie, comme le paiement de la TVA pour les bateaux déjà sur le marché européen. Il est crucial que des réponses soient apportées sur ces thématiques et que nous ayons du temps pour mettre en place ces solutions." Le responsable appelle donc à un plan bénéfique pour la filière nautique britannique. "British Marine appelle les membres du parlement britannique à mettre leurs différences politiques de côté et travailler rapidement ensemble pour trouver un plan qui offre de la sécurité au secteur maritime du Royaume-Uni et protège les emplois, la croissance et l'investissement."