Ino-Rope : Des moyens pour développer le textile dans le nautisme et au-delà

Thibault Reinhart montre des bouts matelotés par Ino-Rope pour la 1ère monte de bateaux de série

Visite des installations d'Ino-Rope. Tour d'horizon de l'activité de l'équipementier nautique breton et des moyens dont il dispose pour développer les solutions textiles pour les bateaux de plaisance, mais aussi le maritime et l'industrie.

Un grand atelier dédié au matelotage

Ino-Rope a vu le jour en 2013 grâce à la création des poulies à axe textile Ino-Block. Depuis, l'accastillage textile et le matelotage sont le cœur de l'activité de l'entreprise. L'entreprise a quitté la pépinière de Roland Jourdain, Kaïros en 2017 pour investir ses propres locaux, d'une superficie totale de 1500 m². Parmi eux, 800m² sont dédiés à l'atelier de production et au stockage, mais de la surface reste disponible pour augmenter la fabrication.

Atelier de matelotage d'Ino-Rope
Atelier de matelotage d'Ino-Rope

Ino-Rope dispose d'un stock important de cordage de tout type de matériau, en privilégiant les corderies françaises. La majorité des bouts servent à la production interne, une partie étant commercialisée sur le site de vente ligne. "Notre ERP est indispensable. On a plus de 15 000 références rien que sur les produits transformés en interne pour la croisière et la grande croisière, sans compter le semi-custom pour la régate et la course au large" indique Thibault Reinhart, co-fondateur d'Ino-Rope.

Stock de cordage
Stock de cordage

3 postes installés au sein de l'atelier matelotage servent à la réalisation des cordages sur-mesure vendus pour les plaisanciers, coureurs au large et chantiers de construction en 1ère monte. "Nous développons l'aspect BtoB auprès des chantiers, la course au large a eu tendance à internaliser le matelotage par rapport à lorsque l'on a commencé" précise Thibault Reinhart.

Poste de travail des mateloteurs
Poste de travail des mateloteurs

Une fois réalisées épissures, assemblages et finitions, les cordages sont regroupés sur des cintres, par bateau. "On fonctionne comme dans la mode" ironise le dirigeant de l'équipementier.

Ecoutes et bouts rangés par bateaux
Ecoutes et bouts rangés par bateaux

Des outils de test des cordages sur-mesure

Pour poursuivre le développement de nouveaux produits textiles pour l'industrie ou des solutions comme la ligne de mouillage sur corps-mort alternative aux chaînes métalliques, Ino-Rope crée ses propres moyens d'essai. Son banc de traction permet d'appliquer une tension de 20 T sur 10 mètres et 10 T sur 27 mètres. Un outil de simulation du ragage et de l'abrasion est en cours de montage. "On a besoin de nos outils de laboratoire indépendant pour voir la réaction des cordages en situation" explique Thibault Reinhart. Sur les 11 employés de l'entreprise, 6 le sont au sein de l'équipe développement et production.

Banc de traction d'Ino-Rope
Banc de traction d'Ino-Rope

Une référence commerciale dans la vente d'accastillage textile

Si elle dispose d'un show-room pour ses produits, Ino-Rope réalise 50% de son chiffre d'affaires à travers sa boutique de vente en ligne. Elle travaille donc son offre avec un catalogue de cordages déjà matelotés référencés par bateaux et un calculateur de drisse ou d'écoutes. Elle capitalise également sur son image de référence dans le textile pour constituer une offre d'accastillage plus complète. "On propose les produits cohérents avec les nôtres. On est les plus gros revendeurs de bloqueurs constrictor au monde !" conclut le fondateur d'Ino-Rope.

Thibault Reinhart dans le show-room d'Ino-Rope
Thibault Reinhart dans le show-room d'Ino-Rope
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