Création de l'Atlantic Boat Club
Après les premiers pionniers français indépendants, le Bénéteau Boat Club du chantier vendéen, le Dream Boat Club du loueur Dream Yacht Charter ou l'implantation du poids-lourd américain Freedom Boat Club, c'est au tour de la Sellor, gestionnaire des ports de plaisance de Lorient, d'annoncer la création d'un nouveau réseau de Boat Club. S'appuyant sur l'expérience de son propre boat club local, le Breizh Boat Club de Lorient, l'exploitant élargit l'offre à travers la création d'un partenariat avec NGE, l'exploitant des ports de Nantes, qui crée son Nantes Boat Club. Ils donnent ensemble naissance au réseau Atlantic Boat Club.
Naissance du Nantes Boat Club
Installé sur l'Ile de Versailles, sur l'Erdre, le Nantes Boat Club débutera avec 3 bateaux : une coque open, un semi-rigide et un e-Kone, bateau électrique. "Nous avons regardé avec NGE le potentiel du marché, le bassin de navigation et la clientèle pour définir l'offre et les bateaux" explique Brieuc Morin, directeur de la Sellor.

S'appuyer sur la plaisance locale
Le responsable de la Sellor explique sa démarche en l'ancrant dans une analyse locale, qui fera selon lui la différence avec les modèles "importés" qui peinent à se développer. "Aujourd'hui, le Breizh Boat Club de la Sellor compte 100 membres,. Il y a 1200 rotations à l'année avec 10 bateaux. En juillet-août, tous les bateaux sont pris sur les 3 créneaux de la journée. Ce n'est pas directement transposable, mais on peut s'en inspirer. On partage la communication et une offre alignée, ainsi que les clients. Mais le modèle américain est né sur la base du réseau, alors que nous partons du local, avec une zone de chalandise proche du boat-club. On a une navigation de plaisance, en afterwork !"
Optimiser l'usage du port de plaisance
Brieuc Morin reste modeste dans son optique de développement. Il considère le boat club comme un outil intelligent de gestion portuaire. "Nous avons des ambitions raisonnables et raisonnées. Le boat club ne doit pas être un miroir aux alouettes. Ça ne marchera pas dans tous les ports, mais l'idée est de convaincre les plaisanciers qui en ont l'envie. Cela rentre dans la réflexion sur la façon de mieux partager l'accès à la plaisance. Voir comment une place de port peut servir à 10 plaisanciers. On est en discussion avec d'autres gestionnaires de ports, pour accompagner la stratégie de la ville et de l'exploitant, comme on le fait sur d'autres sujets portuaires" conclut le président de la Sellor.