Un plancher de voilerie Axe Sail à Granville
La société Axe Sail s'installe sur le port du Hérel, à Granville. Cette nouvelle antenne vient en complément de l'activité de voilerie créée à Cherbourg en 2014. "Il s'agit d'un atelier composé de 180 m² de plancher et 50 m² de bureaux, en complément des 550 m² que nous avons à Cherbourg. Ce sera principalement un point service pour la réparation et l'hivernage. Comme à Cherbourg nous y représentons la marque Incidence Sails. On y fera également de la sellerie, du matelotage et du travail sur le gréement dormant, mais les voiles neuves restent à Cherbourg" explique Axel Gadbin, fondateur d'Axe Sail.
Géré dans un premier temps par Jules Briand, salarié d'Axe Sail déjà en télétravail depuis Granville, le site, installé bord à quai, doit ouvrir fin octobre 2020. A terme, Axe Sail, qui emploie déjà 14 personnes, souhaite y embaucher 2 à 3 salariés.
Une opportunité pour mieux servir les plaisanciers locaux
Créer un nouveau site dans le contexte post-covid peut paraître risqué, mais Axel Gadbin assume son choix et en explique les raisons stratégiques. "C'est un choix de continuer à investir, afin d'être prêt pour la reprise. Il y a eu l'opportunité de ce local en location à Granville. On travaillait déjà à Granville et Saint-Malo, mais s'y rendre est toujours compliqué compte tenu de la distance depuis Cherbourg. Là, on peut aller à Dinard, Dinan ou Saint-Malo. Comme représentant de J-Boats, cela va nous permettre de développer notre activité bateaux. Le nerf de la guerre, c'est les places de port et en étant sur place, il est plus facile d'obtenir des places comme professionnel."
Refit et voiliers de voyage compensent la régate
Pure voilerie à son origine, Axe Sail s'est mué dans le temps en pôle multiservices, du composite à la voilerie en passant par l'accastillage. "Le but est de proposer un service clef en main au plaisancier avec un seul interlocuteur. Aujourd'hui, il n'y a que la mécanique que nous sous-traitons" précise Axel Gadbin. La voilerie compte désormais pour 35% de l'activité. Dans le contexte de crise, la diversification se révèle bénéfique. "Si l'activité régate et course a été stoppée du fait de l'annulation des événements en 2020, on a constaté un rebond du côté des bateaux de voyage et de la plaisance" conclut le dirigeant.
