De la réparation à la fabrication des voiles de bateaux
Delta Voiles a ouvert dans les Côtes d'Armor en 2005. François Le Guern, son gérant, à l'origine de l'implantation à Pordic, accélère depuis quelques années son développement, passant d'une voilerie d'entretien uniquement à un mixte intégrant la production de voiles neuves et une offre de gréement. "J'ai travaillé seul de 2005 à 2017, puis j'ai été rejoint par Hugo Mahieu sur le plancher en contrat de professionnalisation, qui est désormais en CDI. Est ensuite arrivé Stéphane Le Tertre qui s'occupe de la partie gréement. Nous sommes aujourd'hui 5 avec Mathilde Le Madec qui gère le commerce et la communication, et Christel pour l'aspect low-tech et économie circulaire. Depuis 2021, nous réalisons désormais les voiles ici, en assemblant les panneaux reçu de Delta Voiles" explique François Le Guern.
Des investissements pour développer la voilerie
Le développement passe également par les infrastructures. La voilerie va doubler la surface de son plancher. Il devrait passer de 160 m² à 320 m² à l'hiver 2022. Les investissements portent également sur le matériel, avec l'acquisition d'une nouvelle machine à coudre industrielle avec le soutien du dispositif PASS du Pays de Saint-Brieuc. "On va également recruter une personne en contrat de professionnalisation en septembre. L'objectif à terme est d'une centaine de voiles par an. Aujourd'hui notre marché pour les voiles de croisière est principalement en Bretagne Nord et pour la régate, on vend aussi en Bretagne Sud. Nos clients sont à 15% des professionnels et 85% des plaisanciers particuliers. On bénéficie grâce au réseau Delta Voiles d'un bureau d'études impossible à avoir pour une PME et de réflexions sur la R&D avec des gens très qualifiés. On a ussi la force d'une offre globale voilerie et gréement" souligne le gérant de Delta Voiles Côtes d'Armor.
Une attention à l'impact environnemental des voiles
A travers l'emploi d'une personne dédiée, la voilerie s'engage pour limiter son impact sur l'environnement. "Il y a vraiment du travail à faire sur le recyclage. Dans nos produits, il y a beaucoup de produits venant de la pétrochimie et l'on a envie de diminuer notre impact. On travail notamment avec la recyclerie Seconde Nature à Binic. On donne aussi nos chutes aux particuliers. Sinon, ça part au tout venant" regrette François Le Guern. Gageons qu'avec la croissance annoncée de la voilerie, le sujet sera d'autant plus brûlant et pourra faire germer des idées pour d'autres voileries.
