Une plaisance qui doit réfléchir à son impact environnemental
Des défis sur la table des professionnels de la plaisance, c'est probablement le plus évident pour tous. Même si certaines pratiques motonautiques sont loin de la sobriété énergétique, les questionnements de fond de la société touchent aussi le nautisme, comme en témoigne l'émergence de bateaux dotés de motorisation alternative au diesel et à l'essence. Les innovations portées dans les mobilités terrestres commencent à arriver à bord des bateaux de plaisance et intéresser les grands industriels. Dans l'autre sens, les savoir-faire conservés dans la voile de loisir s'avèrent utiles pour les projets de voiliers de transport de marchandises.
Un nautisme plus social
Mais la réflexion dépasse le cadre environnemental. L'organisation des entreprises nautiques est également questionnée. Souvent basée sur l'importation de composants produits loin par des mains d'œuvre à bas coût, ou faisant parfois appel à l'emploi de courte durée, la filière doit réfléchir, comme le reste de la société à son modèle social. La récente étude sur la place de l'Economie Sociale et Solidaire dans l'économie maritime est une base de réflexion.
Un renouvellement générationnel à faciliter
La transition du nautisme s'accompagne d'un relais de génération parfois complexe. Alors que de nombreux chefs d'entreprise arrivés dans les années 1980-90 aux belles heures de la plaisance voient leur retraite approcher, le défi de la transmission devient prégnant. Les témoignages que nous recueillons de candidats à la reprise ne font que souligner le besoin d'une réflexion collective de la filière pour aider au renouvellement de sa pyramide des ages.
S'ils ne sont pas spécifiques au nautisme, ces 3 défis ne pourront être mis de côté.