11 nouvelles entreprises maritimes sur le port de l'Herbaudière
En septembre 2020, le groupe Bénéteau annonçait une réorganisation majeur de son outil industriel et la fermeture de son site de l'Herbaudière sur l'île vendéenne de Noirmoutier. Peu après, la CCI de Vendée lançait un appel d'offres au 2ème trimestre 2021 pour attirer de nouvelles entreprises sur les 15 000 m² laissés par le constructeur de bateaux de plaisance.
Au 1er janvier 2022, ce sont finalement 11 nouvelles entreprises de l'économie maritime qui ont investi l'espace libéré. On compte parmi elles plusieurs marques renommées du nautisme comme les semi-rigides Highfield et Nuova Jolly, le groupe French Boat Market qui souhaite rapatrier la production de sa marque de bateaux à moteur White Shark, mais aussi l'importateur de voiliers Hello Multi ou l'électricien Robin Marine. Le concessionnaire Chantier Vendée élargit son emprise. La société Composite Services reprend la délégation de service public pour la gestion du chariot élévateur.
Alors que le départ de Bénéteau avait supprimé 98 emplois sur le site, ce sont 220 embauches qui sont annoncées.
Faire vivre un pôle nautique à l'Herbaudière
"C'est un processus de réindustrialisation avec un ADN très vendéen et des acteurs locaux, mais c'est aussi une fierté, car nous avons su attirer des acteurs extérieurs réputés. Tous les espaces ont trouvé preneur. Le conseil départemental de Vendée a été très facilitant et les entreprises ont été contentes de trouver un espace bord à quai. L'infrastructure laissée par Bénéteau était de bonne qualité" explique Anthony Valentini, directeur de la CCI de Vendée, gestionnaire du site portuaire de l'Herbaudière.
La chambre de commerce envisage sa mission au-delà de l'attribution des lots. Elle veut capitaliser sur la dynamique autour de la plaisance sur le site. "L'enjeu est désormais d'animer ce pôle nautique. Il y a une compétence existante sur le site à consolider dans le polyester. Avant il y avait un acteur majeur unique avec Bénéteau, aujourd'hui il y a un écosystème autour du nautisme. Nous allons organiser une réunion en janvier entre eux pour qu'ils se connaissent. A terme, on peut envisager des actions communes. Pourquoi pas aller ensemble sur des actions commerciales ?" envisage le directeur de la CCI.
