Faire connaître en amont le vrai visage des métiers du nautisme
Travailler dans la plaisance fait heureusement souvent rêver. Mais si les actifs de la filière le savent, les candidats ne sont pas toujours conscient qu'un moniteur de voile ne passe pas ses journées uniquement au soleil sur l'eau ou qu'un employé de chantier naval passe parfois des heures pénibles contorsionné en fond de cale. Démystifier le métier, pour les jeunes en formation initiale ou les adultes en reconversion est essentiel. Un travail mené par les acteurs de terrain comme la Marine Académy dans le Finistère, ou au sein des lycées avec la création du BIMER.
Fomer aux métiers
Dans l'idéal, les jeunes bien orientés peuvent choisir en conscience leurs formations. Des universités aux instituts spécialisés du secteur plaisance, les offres ne manquent pas et elles peinent parfois à faire le plein alors qu'arrive la période de sélection de fin d'année scolaire. Certains élèves ne trouvent pas d'entreprises pour leur alternance. Un paradoxe étonnant, alors que l'on connaît les difficultés de recrutement de la filière plaisance. Pour répondre à leurs besoins, on voit aussi les chantiers navals créer leurs propres cursus avec des écoles internes.
Adapter les compétences nautiques à son environnement
Mais la formation ne s'arrête pas en entrant dans la vie active ou en fin de reconversion. Pour suivre les évolutions des technologies, mais aussi de la société, les acteurs du nautisme doivent se former tout au long de leur vie. L'enjeu environnemental est nécessairement au cœur des préoccupations comme le suggère l'initiative de formation continue EnviroNaut. Les entreprises se rapprochent également des centres de formation pour maintenir et développer les compétences techniques de leurs salariés.
Dans un secteur en tension comme le nautisme, la formation est un enjeu clef. Formateurs, professionnels et aspirants professionnels : Engagez-vous !