Du Ministère au Secrétariat d'Etat à la Mer
La question du maintien d'un Ministère de la Mer se posait depuis quelques semaines dans les milieux maritimes. L'annonce de la composition du nouveau gouvernement Borne le 20 mai 2022 a finalement vu sa disparition au profit d'un Secrétariat d'Etat, sous l'autorité directe de la Première Ministre. Justine Benin, député de la circonscription du Moule en Guadeloupe, âgée de 47 ans, devient secrétaire d'Etat. Affiliée au Modem, elle a notamment participé au rapport sur les effets du chlordécone.
Au-delà du changement symbolique, 2 ans après le retour d'un Ministre de plein exercice dans le domaine maritime, il faudra attendre la publication des décrets d'attribution pour connaître ses prérogatives exactes.
Le secteur de la plaisance devrait également interagir avec les nouvelles ministres de la Transtion écologique Amélie de Montchalin et de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Des enjeux politiques immédiats pour la plaisance
Du côté de la Fédération des Industries Nautiques (FIN), on préfère se concentrer sur les travaux à mener que sur la symbolique des titres ministériels. "On a travaillé et eu de très bonnes relations avec l'ancienne ministre Annick Girardin lorsqu'elle était à l'Outre-Mer puis à la Mer. On a également travaillé et trouvé une très bonne écoute chez la nouvelle Première Ministre, Elisabeth Borne lorsqu'elle était au Transport, notamment sur les sujets de la déconstruction des bateaux. Nous ne connaissons pas la nouvelle secrétaire d'Etat Justine Benin, mais on espère que nos sujets vont bien avancer avec ce nouveau gouvernement. Le travail pour nous est sur la table, avec le rapport livré par Guillaume Sellier et Yves Lyon-Caen. L'important pour nous est le besoin de projeter notre secteur dans le développement de l'avenir. Nous sommes en ordre de marche. On va attendre que la secrétaire d'Etat s'installe mais il y a des enjeux immédiats notamment sur l'avenir de la filière de déconstruction. On espère que les législatives ne vont pas trop nous bloquer. Il est important que les sujets avancent" explique le délégué général de la FIN.
