Edito / Faire évoluer les lieux et événements de la plaisance, une nécessité...

Port Haliguen vu du ciel

La plaisance comme toutes les pratiques évolue et les événements et infrastructures qui la soutiennent se doivent d'en faire de même. Un défi qui oblige à faire preuve d'imagination pour réussir.

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La plaisance des années 2020 : de nouvelles exigences

Si c'est une évidence qu'il n'est pas inutile de le rappeler, depuis l'émergence de la plaisance "de masse" des années 60 à 70, les bateaux et les consommateurs ont grandement évolué. Hors beaucoup des outils et des infrastructures à terre ont été initiés à cette l'époque et si certains ont suivi les changements du plaisanciers, d'autres n'ont pas fait leur mutation. Multicoques, monocoques larges et équipés, exigence de confort à quai, les exigences dans les ports ne sont plus les mêmes. Les rassemblements et événements plus ou moins grands font vivre les marinas. Encore faut-il pouvoir tous les accueillir.

Les grands "parkings à bateaux" des années 1970 déconnectés des villes cherchent à retrouver leur place dans la vie quotidienne, comme les ports de pêche d'antan étaient au cœur de la cité portuaire. Les nouveaux espaces peuvent paraître un peu austère, mais, à l'image du nouvel aménagement de Port Haliguen, ils ont le mérite de casser les frontières qui s'étaient construites.

Innover pour ne pas perdre les plaisanciers

Cette réinvention se doit de toucher aussi l'événementiel lié au nautisme. Les salons nautiques ne sont pas en reste dans ce questionnement. Mais comment reprendre une place internationale perdue ? Ce peut être une question pour le Nautic de Paris. Ses organisateurs ont annoncé quelques évolutions et le retour d'anciens rendez-vous comme la soirée d'ouverture, mais pas de révolution. Suffiront-elles ? L'avenir nous dira s'il faut des changements plus drastiques.

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