Edito / Nautisme : Autant de types de gouvernance que de chantiers navals

En quelques jours plusieurs chantiers navals ont connu des changements d'actionnariat. L'occasion de noter la diversité de gouvernance entre toutes ces entreprises partageant un même but : la construction de bateaux de plaisance.

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Des histoires de passionnés

Les chantiers navals sont souvent issus d'histoires personnelles. C'est le cas de la majorité des petites structures, parfois fruits d'histoires familiales anciennes, mais aussi d'entreprises plus importantes. Si le chantier Catana a été fondé par Jean-Pierre Prade, le groupe Catana auquel a été ajoutée la marque Bali, est identifié à son dirigeant, Olivier Poncin. Son épopée personnelle de capitaine d'industrie, et familiale, le fils d'Olivier Poncin prenant une place grandissante dans la gestion du groupe, se poursuit, avec le rachat du portugais Composite Solutions.

Lorsque la succession familiale n'est pas au rendez-vous, ou que des difficultés économiques font mettre un genou à terre à un chantier, on voit souvent d'inconditionnels propriétaires venir au chevet d'une marque. En France, on l'a vu chez Alubat, on le voit encore en 2023 au Royaume-Uni chez Spirit Yachts.

Le nautisme comme investissement

Mais si le nautisme est un milieu de passionné, il est aussi un secteur d'investissement, surtout dans ses périodes florissantes. Les fonds d'investissement ne manquent pas d'entrer au capital de sociétés clefs, faisant parfois le pont entre chantiers constructeurs et services. Présent dans la location de bateaux, on voit ici PPF racheter le chantier Robertson and Caine, fabricant des catamarans Leopard.

A chaque échelle de chantier et chaque moment économique ses choix de gouvernance.

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