Un attrait pour le marché et les entreprises françaises
La concentration est toujours à l'ordre du jour dans le secteur de la plaisance. L'actualité de la semaine le démontre encore, qu'il s'agisse des chantiers constructeurs ou des équipementiers. Ainsi, le Tchèque PPF montre un appétit toujours fort pour le nautisme, en officialisant le rachat des catamarans Privilège Marine pour y placer un nouveau dirigeant, quand l'Américain Samson Rope s'offre la Corderie Lancelin, acteur bien implanté du cordage pour le nautisme. Qu'i s'agisse de fonds à caractère financier ou d'acteurs industriels, le secteur de la plaisance en France attire toujours.
Dans les services également, le nautisme français attire. Les côtes françaises ont de multiples atouts pour les plaisanciers et les gestionnaires de port ne s'y trompent pas. Les acteurs internationaux s'intéressent à la gestion des marinas du pays, comme nous le rapporte la présidente de D-Marin, le groupe méditerranéen nouvellement implanté en France.
Préparer les vents contraires
Si la concentration peut inquiéter les plaisanciers en termes de diversité de l'offre, elle risque pourtant de s'accentuer alors que la plaisance s'attend à une année 2024 compliquée sur le plan économique. L'intérêt des investisseurs peut alors être vu comme un facteur rassurant sur l'avenir à long terme de l'industrie nautique. C'est aussi le constat que l'on peut tirer du rachat à 100 % par son actionnaire de Hanse Yachts au moment d'affronter la tempête. L'avenir dira si cette confiance est durable.