Un salon virtuel de l'électronique nautique
Comme tous les acteurs de la plaisance, les équipementiers nautiques ont du trouver des solutions pour s'adapter à la crise sanitaire et à l'annulation des salons nautiques en 2020 et 2021. Moins visibles que les chantiers de bateaux et leurs salons virtuels, ils s'adaptent également. Le spécialiste de l'électronique marine Pochon a lancé en janvier sa WebTV, qu'il qualifie de salon virtuel. Des vidéos techniques détaillent le matériel en compagnie des représentants des marques fournisseurs, du radar à la VHF en passant par l'ensemble des équipements du bord. "En octobre, suite à l'annulation du Nautic, on s'est demandé quoi faire pour être visible pendant la période de l'événement. Aux dates où auraient du avoir lieu le Grand Pavois, nous avions fait des portes ouvertes avec des journées à thème avec les fabricants de matériel. Cela avait eu de bonnes retombées locales. A Paris, on touche un public plus large, on s'est donc dit qu'il était intéressant de mettre des moyens pour de bonnes présentations en ligne en étant vraiment visible. Cela nous semble aussi plus intéressant que d'attendre quelqu'un derrière son écran sur un salon virtuel" raconte Julien Pochon, dirigeant de l'entreprise rochelaise.
Une initiative soutenue par les fabricants d'électronique de bord
Les salons nautiques sont un des facteurs clefs de visibilité. La présence des distributeurs est parfois imposée dans les contrats de distribution par les fabricants. Toute la filière s'avère solidaire et la proposition de solution alternative a séduit les partenaires de Pochon. "On leur a proposé la WebTV et le soutien a été total, comme il l'avait été pour les portes ouvertes. Ils mettent à disposition du matériel et parfois des techniciens pour les vidéos" explique Julien Pochon.
Toucher les plaisanciers pour les bateaux en sortie de chantier
L'impact du Covid-19 sur l'année 2020 de Pochon a principalement concerné les points de vente BtoC et les ventes habituellement bouclées avec les plaisanciers sur les salons nautiques. "L'activité est environ 50% en BtoC et 50% en BtoB. Nos clients chantiers ont des carnets de commande pleins pour le moment. On échange en amont pour les ressources et l'on a donc de la visibilité. Le problème pourrait être plus tard. En BtoC, les points de vente ont été impactés pendant le 2nd confinement. La difficulté est surtout pour les clients, notamment internationaux, que l'on rencontre habituellement sur les salons pour l'équipement des bateaux en sortie de chantier. On utilise zoom, mais ça ne fait pas tout" conclut le dirigeant de Pochon.
