Quelques mois après la venue des Grands Voiliers, vous assurez le départ de la Transat Café l'Or 2025. Comment ça impacte le port ?
Le port est impliqué à différents niveaux dans l'organisation la Transat Café l'Or, ex-Transat Jacques-Vabre, parti le 26 octobre 2025. On travaille en amont, sur toute la partie équipement nautique, avec les plans d'amarrage, la mise en place de pontons, de passerelles. C'est une partie gérée par Franck Millet, le responsable technique. Sur l'eau, on va également assurer l'accueil, l'embarquement et le débarquement des vedettes à passagers et des semi-rigides d'assistance et ceux qui servent à embarquer des gens qui veulent assister au départ sur l'eau.
En amont, pendant toute la durée du village, on a une personne d'astreinte qui va sécuriser la zone. Cette année, on a eu des conditions météo qui n'étaient pas très faciles. La capitainerie est responsable des pontons et de l'amarrage. On va sécuriser les pontons avec les gens de la ligue de voile. On va mettre en place des dispositifs supplémentaires s'il faut renforcer la sécurité sur les bateaux…
En même temps, la vie du port continue. On continue à accueillir des plaisanciers qui parfois ne sont pas du tout au courant qu'il y a un événement ! Le départ de la course mobilise quasiment l'ensemble des équipes le dimanche.
En termes de chiffres, combien de bateaux dans le port ?
En termes de chiffres, cette année, on avait 12 vedettes passagers qui embarquent à peu près une centaine de personnes. Ça fait en gros 1 200 personnes sur le port sur la journée du dimanche pour les vedettes passagers. Et c'est également à peu près 60 semi-rigides d'assistance et semi-rigides passagers, de gros semi-rigides, entre 8 et 10 m. On mobilise l'ensemble des 2 pontons visiteurs.
Côté volume, ça double nos passages visiteurs sur le mois d'octobre, en comparaison à une année où il n'y a pas de transat.
Ça draine également des plaisanciers venant de ports proches - on a des gens de Fécamp, de Ouistreham, de Deauville qui veulent venir ici durant la semaine du village pour profiter du village. Pendant la semaine, ce sont des visiteurs qui viennent à la voile pour profiter des installations. On a également des gens qui viennent d'un peu plus loin pour assister au départ. Cette année on avait un voilier de 22 m qui est arrivé de Lorient, juste pour passer la nuit de samedi à dimanche et être sur l'eau le dimanche pour voir le départ. Il y a quand même pas mal de monde.
Les conditions météo cette année étaient très très bonnes avant l'ouverture du village. Anticyclone, vent d'Est, c'était favorable à la venue des visiteurs.Dès l'ouverture du village, on est passé dans un régime d'Ouest assez fort, assez perturbé, avec de la pluie. Ça a limité le nombre de visiteurs, mais c'est un événement qui attire toujours énormément de monde.
Qu'est-ce que ça représente pour toi, pour tes équipes de porter des événements comme ça ?
On est content d'accueillir un événement comme ça au Havre. On a tous une petite fibre de marin et plaisancier. Donc on est hyper fiers évidemment de voir ces bateaux dans les bassins, de les accueillir, de les voir passer devant le bureau, sous nos fenêtres, pour la rentrée dans les bassins et puis pour la sortie le dimanche du départ. On est heureux de voir en plus des projets normands.
Cette année, il y avait plusieurs Class40 qui étaient basées au port de plaisance du Havre, avec un pôle d'entraînement qui commence à prendre un peu ses marques. De voir partir des gens qu'on connaît, qu'on côtoie tous les jours, c'est toujours très sympa.
Moi j'étais sur l'eau pour réguler le trafic à l'entrée du port dimanche, et à chaque fois qu'il y avait un Class40 havrais qui passait, j'allais lui porter un petit message, lui dire qu'on était fiers de lui et qu'on lui souhaitait une bonne transat de la part de tout le monde.

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