Naissance de Groupe Bénéteau Italia
Le groupe Bénéteau est déjà présent en Italie depuis plusieurs 2008 avec la naissance de Monte Carlo Yachts. Arrivé avec l'ambition de développer cette marque de yachts à moteur haut de gamme, le leader français opérait dans le pays sous ce nom, bien qu'il ait progressivement déployé sur ce site la production de modèles d'autres marques du groupe, comme les voiliers CNB et plus récemment le Grand Trawler 62 de Bénéteau ou le Jeanneau Yacht 65. Il a annoncé le 1er mars 2022 une nouvelle dénomination pour ses chantiers italiens, désormais baptisés Groupe Bénéteau Italia, dans la lignée de sa nouvelle organisation globale séparant le portefeuille de marques de l'outil industriel.
Une usine dédiée aux bateaux de plus de 60 pieds
Le site de Monfalcone, au nord-est de l'Italie, va conserver son savoir-faire acquis et disponible localement pour les grandes unités haut de gamme. Fort de ses 45 000 m² sur l'Adriatique, il travaillera pour l'ensemble du portefeuille de la "Maison des Marques" de Bénéteau et embauchera au-delà de ses 200 salariés actuels. "Ce n'est pas le seul site pour les grands bateaux, avec les Herbiers qui construisent des Prestige jusqu'à la X70 ou Bordeaux avec les Lagoon Seventy. Monfalcone, va rester spécialisé dans le haut de gamme" confirme Mirna Cieniewicz, porte-parole du groupe Bénéteau.
Disparition accélérée de Monte Carlo Yachts ?
Si la marque n'est pas officiellement arrêtée, il s'agit d'un pas de plus dans la disparition des marques visibles de la marque Monte Carlo Yachts. Dans le cadre de sa réorganisation en 2020, le groupe avait annoncé sa volonté de la céder. "La marque Monte Carlo Yachts est toujours au portefeuille. Il y a encore des bateaux en construction en 2022, mais elle n'expose plus sur les salons. Elle est pour autant toujours commercialisée" indique Mirna Cieniewicz.
Concernant la cession de la marque, comme des autres marques américaines dont la cession était prévue - CNB ayant été cédé à Solaris, des discussions sont toujours ouvertes, affirme-t-on à Saint-Gilles Croix de Vie. Face à un carnet de commande important, cette cession n'est probablement pas une priorité.
